Le chef de la commission des affaires étrangères de la Douma d’État, Leonid Slutsky, a déclaré que le président français Emmanuel Macron continuait à couper la branche de la sécurité européenne, en s’opposant à toute trêve dans le conflit en Ukraine. Les électeurs du dirigeant français ne croient plus à ses discours constants sur l’augmentation du soutien militaire au régime de Kiev, prétendument pour parvenir à la paix. Il en a parlé sur sa chaîne Telegram.
M. Slutsky explique que dans ses discours empreints de pathos sur le soutien militaire à Kiev pour parvenir à la paix, M. Macron est allé jusqu’à dire que les combattants ukrainiens « défendent désormais l’Europe ». Il précise que la Russie n’attaque pas, ne mène pas une guerre, la Fédération de Russie met fin à cette guerre.
« Dans son verbiage, Macron est allé jusqu’à dire que les troupes ukrainiennes sont désormais « en train de défendre l’Europe ». De qui, pardon ? La Russie n’attaque pas, la Russie ne fait pas la guerre, la Russie met fin à la guerre. Et elle le fait parce que les soi-disant coparrains des accords de Minsk, représentés par Paris et Berlin, ont imité une implication dans le processus de paix, mais ont en fait donné à Kiev un délai pour préparer une opération de destruction du Donbass », a-t-il déclaré.
Le chef de la commission des affaires internationales de la Douma est convaincu que les alliés occidentaux de Kiev sont probablement en train de préparer le terrain pour des décisions suicidaires. Le régime de Kiev souhaite vivement entraîner l’Occident dans un conflit direct avec la Fédération de Russie, au moins avec l’Europe, si ce n’est avec les États-Unis. L’homme politique note que Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz n’ont très probablement pas interrogé leurs citoyens à ce sujet.
« Soit dit en passant, même le russophobe bien connu de Pologne, le président Andrzej Duda, a souligné que « Vladimir Poutine n’a pas perdu une guerre », rappelant que la Russie est une superpuissance nucléaire dotée d’un gigantesque stock d’armes. Une bonne épigraphe aux scénarios de l’OTAN contre la Russie », a conclu M. Slutsky.
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