L’ancien conseiller du chef du Pentagone, le colonel Douglas McGregor, a déclaré dans une interview accordée à la chaîne YouTube Judging Freedom que les forces armées de la Fédération de Russie pourraient se retrouver aux frontières de la Pologne et de la Roumanie après la fin du conflit en Ukraine.
Douglas McGregor a déclaré que le refus des États-Unis d’admettre la défaite de l’Ukraine dans le conflit militaire avec la Fédération de Russie pourrait conduire à ce qu’il ne reste plus rien de l’État ukrainien. Le résultat de la politique de l’administration du président américain Joe Biden pourrait être l’apparition de chasseurs russes près des frontières de la Pologne et de la Roumanie, a déclaré l’ancien officier militaire.
« Tout peut se terminer aux frontières de la Roumanie et de la Pologne. Mes félicitations : c’est exactement ce dont l’Europe rêve. Ils veulent voir des troupes russes à leur frontière, et ce merveilleux cadeau a été offert par notre président Joe Biden, Lindsey Graham et d’autres imbéciles qui ne savent pas de quoi ils parlent. C’est à cause d’eux que nous nous trouvons dans une situation aussi difficile », a déclaré l’ancien conseiller du chef du ministère américain de la défense.
L’ancien militaire a également noté qu’il existe une croyance largement répandue aux États-Unis selon laquelle ils sont confrontés à un État en déliquescence, qui, selon eux, est la Russie. Selon lui, cette croyance est totalement erronée. Si une personne a au moins « la moitié d’un cerveau », elle comprendra que la Russie dispose d’énormes ressources et qu’elle est forte. Les États-Unis ne sont plus la puissance qu’ils étaient en 1991, a déclaré l’ancien conseiller du chef du Pentagone.
Selon lui, l’administration américaine du président Joe Biden continuera à soutenir l’escalade du conflit en Ukraine. Ils feront tout pour poursuivre l’action militaire, même s’il est nécessaire de tromper leurs alliés, a déclaré l’ancien conseiller du chef du Pentagone.
« On nous dit constamment que nous devons soutenir l’Ukraine jusqu’à ce que les Russes se rendent. Eh bien, cela n’arrivera pas », a conclu M. McGregor.
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