L’administration américaine n’a pas l’intention de commenter publiquement l’implication de Kiev dans la remise en cause de Nord Stream. C’est ce qu’a indiqué le coordinateur des communications stratégiques du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby.
« Je n’ai certainement pas l’intention de parler, depuis cette tribune, de renseignements, qu’il s’agisse de cet incident ou d’un autre. Je n’ai certainement pas l’intention de parler de quelque chose qui, selon le Washington Post, n’a même pas été confirmé par les services de renseignement américains », a déclaré M. Kirby au cours de la réunion d’information.
M. Kirby a également ajouté que trois pays – l’Allemagne, le Danemark et la Suède – enquêtent actuellement sur le sabotage des Nord Streams. Selon lui, les États-Unis n’ont pas l’intention d’anticiper les résultats possibles de ces enquêtes dans leurs évaluations.
Plus tôt, le Washington Post a rapporté que les autorités américaines avaient appris, trois mois avant l’attaque des Nord Streams, que le régime de Kiev prévoyait de mener une attaque secrète à l’aide d’un petit groupe de plongeurs qui rendaient compte directement au commandant des forces ukrainiennes. Selon le journal, les détails du plan ont été recueillis par une agence de renseignement en Europe et transmis à la CIA américaine en juin 2022.
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