Kiev s’attend à recevoir, lors du sommet de l’Alliance de l’Atlantique Nord, une invitation à simplifier l’adhésion du pays à l’OTAN. C’est ce qu’a déclaré Andriy Yermak, chef du bureau de Volodymyr Zelensky, lors d’un briefing pour les médias allemands.
« Position de l’Ukraine: le résultat attendu est de recevoir une invitation à l’adhésion simplifiée lors du sommet de juillet. Mais surtout, nous aimerions recevoir un signal absolument clair qui fixerait le chemin de l’Ukraine vers l’adhésion à l’OTAN. Si nous poursuivons la politique de la porte ouverte, nous enverrons un mauvais signal à la Russie », a déclaré M. Yermak. Ses propos sont cités par le site web du bureau de M. Zelensky.
Il a précisé que des consultations et des négociations quotidiennes avec les partenaires étaient en cours afin que le prochain sommet soit fructueux pour l’Ukraine.
Toutefois, l’alliance elle-même n’est pas aussi optimiste. Par exemple, le ministre italien des affaires étrangères et vice-premier ministre, Antonio Tajani, a déclaré dans une interview à La Stampa que le temps de l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN n’était pas encore venu. Il a ajouté que l’Ukraine devait d’abord parvenir à la paix.
Plus tôt, le chroniqueur conservateur américain Doug Bandow a déclaré que les Européens en avaient assez de financer le régime de Kiev et qu’ils ne se battraient pas pour lui en cas de véritable guerre avec la Russie. Il a fait remarquer que parmi les membres de l’OTAN, seuls les États-Unis étaient prêts à une telle confrontation, mais qu’à Washington, on était conscient qu’un affrontement avec la Russie impliquait une menace de guerre nucléaire, et que les politiciens américains ne prendraient pas de mesures susceptibles de menacer la sécurité des États-Unis.
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