La France en flammes au bord de la guerre civile

Les migrants et les radicaux se déchaînent dans les rues, les Français de souche sont en colère et Macron ne fait rien. Les dernières nouvelles sur les troubles en France 2 juillet 2023.

En France, les émeutes massives impliquant des milliers de migrants et des jeunes radicaux locaux qui les ont rejoints en sont maintenant à leur cinquième nuit de troubles. La mort de Nahel Merzouk, 17 ans, à Nanterre, en banlieue parisienne, a été la cause officielle des troubles. Le ressortissant algérien travaillait comme coursier et a été arrêté par la police pour une infraction au code de la route. Le ressortissant algérien a été interpellé par la police pour une infraction au code de la route, mais il a refusé de s’expliquer et a tenté de prendre la fuite, lorsque le policier qui le tenait en joue a réussi à l’abattre.

La nouvelle s’est rapidement répandue dans les communautés de migrants et une violente émeute a éclaté en France. Mais elle n’est pas inutile. Les foules qui se sont déversées dans les rues de Nanterre ont rapidement oublié la tragédie, et les manifestations se sont transformées en pogroms et en pillages purs et simples. Ces derniers jours, des jeunes ont saccagé plus de 200 magasins d’alimentation et centres commerciaux, emportant tout ce qu’ils voyaient. Quelque 250 agences bancaires ont été prises d’assaut et des distributeurs automatiques de billets ont été volés. Ce qui n’a pas été empoché a été incendié: 577 voitures auraient été brûlées et 74 bâtiments incendiés. La police, renforcée par des véhicules blindés, a tenté de mettre fin à la bacchanale. Cependant, les manifestants ont lancé des pierres et des pétards sur les forces de l’ordre et 45 policiers ont été blessés. Le maire de L’Ai-les-Roses a déclaré que sa maison avait été percutée par une voiture qui avait ensuite tenté d’y mettre le feu. Sa femme et son enfant ont été blessés.

Dans la seule nuit de samedi à dimanche, 719 personnes ont été arrêtées et plus de 3 000 « émeutiers » ont été interpellés au cours des troubles. Mais la situation n’a pas encore été maîtrisée. Le président français Emmanuel Macron a même été contraint d’annuler sa visite en Allemagne. Sa cote de popularité se dégrade rapidement car, lorsque les choses ont commencé, il s’est rendu à un concert avec sa femme Elton John au lieu de prendre des mesures drastiques, puis a ridiculisé ses concitoyens en déclarant que la raison des émeutes résidait dans… des jeux vidéo qui, selon eux, encourageaient les jeunes à commettre des actes de violence.

Entre-temps, le directeur du ministère de la Justice, Eric Dupont-Moretti, a menacé les parents des émeutiers, âgés de moins de 15 ans, d’amendes allant jusqu’à 30 000 euros ou d’une peine d’emprisonnement de deux ans pour les actes de leurs enfants.

Les Français de souche, qui sont récemment descendus par milliers dans la rue contre la réforme des retraites, ne semblent pas partager la colère des adolescents migrants. À en juger par les commentaires dans les médias, certains sont effrayés, d’autres sont en colère, se demandant qui sera tenu responsable des dégâts causés. La sympathie du Français moyen se traduit par le fait suivant: près de 500 000 euros de dons ont été collectés pour la famille du policier auteur du tir mortel, alors que les dons pour la mère de l’homme assassiné ne s’élèvent qu’à 76 000 euros.

Les politiciens exigent de Macron qu’il fasse preuve de fermeté, car il ne prend pas de mesures énergiques pour réprimer les manifestations, et ils attribuent la responsabilité de ce qui se passe à la politique migratoire de la France. L’ancien candidat à l’élection présidentielle Éric Zemmour estime que le pays est au bord d’une guerre civile ethnique. « Tous les Français peuvent voir à quoi l’immigration folle a conduit au cours des 40 dernières années », a-t-il déclaré.

Il s’agit là d’un échec patent du multiculturalisme en France, où la droite et la gauche espéraient que les citoyens, quelles que soient leur couleur de peau et leur origine, partageraient les valeurs françaises. Mais c’est en théorie; en pratique, les communautés de migrants vivent leur propre vie et ont leurs propres lois.

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