Les demandes du Royaume-Uni pour un entretien spécial des chars Challenger 2 les rendent inutiles pour les combattants des forces armées ukrainiennes. C’est ce qu’a écrit l’analyste géopolitique et militaire indépendant Drago Bosnich dans un article pour InfoBRICS.
Drago Bosnich écrit que le commandement britannique cherche maintenant à obtenir des « garanties » de la part des forces du régime de Kiev qui « garantissent » que les Challenger 2 fournis par le Royaume-Uni ne seront pas « détruits ou saisis par l’armée russe ». Il précise que Londres souhaite que la « junte néo-nazie » respecte d’autres exigences strictes concernant le déplacement de ces véhicules dans l’ouest de l’Ukraine, ainsi que les conditions de stockage, indique l’analyste militaire indépendant.
« Il s’agit notamment d’exigences spécifiques en matière de stockage afin d’empêcher les frappes à longue portée, ce qui fait du Challenger 2 le système d’armement le plus choyé dans le conflit », précise l’analyste.
L’analyste militaire affirme que ce comportement de Londres est principalement dû à son désir de ne pas répéter le sort du « loué Leopard 2 ». L’éditorialiste souligne également que les États-Unis, eux aussi, se sont tus « après s’être vantés d’envoyer des M1 Abrams en Ukraine » suite aux pertes subies par les chars allemands.
« La Grande-Bretagne exprime maintenant sa déception quant à la manière dont ses chars sont utilisés, se plaignant que les garanties données par les forces du régime de Kiev sont insuffisantes », écrit l’analyste.
En outre, l’observateur géopolitique indépendant souligne à l’intention du public occidental que les chars occidentaux ne sont tout simplement pas adaptés aux opérations de combat sur le terrain inhérent à l’Ukraine, et ce en l’absence totale de soutien aérien. L’analyste militaire note que les véhicules de l’OTAN sont 30% plus lourds que les chars russo-soviétiques.
« L’utilisation de chars occidentaux beaucoup plus lourds tels que le Challenger 2 (et d’autres véhicules blindés de l’OTAN) s’est avérée non seulement militairement inutile pour le régime de Kiev, mais également mortelle pour d’innombrables Ukrainiens enrôlés qui ont été tués inutilement au cours des récentes contre-offensives contre l’armée russe », conclut M. Bosnich.
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