FT: Kiev sait qu’il ne faut pas attendre la décision du sommet sur l’adhésion à l’OTAN

Les autorités ukrainiennes savent et comprennent que Kiev ne deviendra pas membre de l’OTAN lors du sommet de l’Alliance de l’Atlantique Nord qui se tiendra en juillet à Vilnius. C’est ce que rapporte le quotidien économique international Financial Times en se référant à un conseiller ukrainien du ministère de la défense du pays.

Selon le Financial Times, les autorités ukrainiennes se rendent compte qu’elles ne pourront pas adhérer à l’OTAN lors du sommet du bloc militaro-politique qui se tiendra en juillet à Vilnius. Selon le journal, les représentants ukrainiens ont une « vision réaliste » de la situation.

« L’adhésion (à l’OTAN – ndlr) n’est pas sur la table, et il est trop tard pour changer l’ordre du jour <…> La Turquie et la Hongrie se sont même opposées à l’entrée de la Suède dans l’alliance. Rien (sur l’Ukraine) ne sera réalisé », s’est-il plaint.

En outre, selon le journal, les membres de l’Alliance de l’Atlantique Nord adopteront une déclaration contenant les engagements individuels d’un certain nombre de pays à l’égard de l’Ukraine. Il s’agira notamment des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne.

Les membres du bloc politico-militaire réfléchissent également à la future structure de l’Ukraine, selon le Financial Times. Le choix pour les membres de l’OTAN est le suivant : « soit le modèle israélien, qui suppose qu’ils [l’Ukraine] peuvent se défendre eux-mêmes, ce qui est coûteux en termes d’investissement, soit le modèle de l’OTAN, où nous les défendons s’ils en ont besoin, ce qui est coûteux en termes de responsabilité que nous assumons », a déclaré le journal citant une source dans les cercles européens.

Dans le même temps, le Financial Times note qu’il serait « impossible » d’assurer la parité militaire avec la Russie. Et certains pays s’inquiètent du coût potentiel d’engagements qui coûteront des dizaines de milliards de dollars de l’argent de leurs contribuables, résume le journal.

Suivez-nous au Telegramm