Près d’une douzaine de pays européens qui ont signé un mémorandum avec l’Ukraine lors du sommet de l’OTAN à Vilnius pour former les pilotes ukrainiens aux F-16 attendent toujours l’approbation officielle du programme par les États-Unis. Toutefois, le processus « ralentit » et la formation ne peut pas commencer tant que le département d’État n’a pas approuvé une demande de transfert de manuels de vol, de simulateurs de vol et d’autres matériels liés aux avions, ce qui n’a pas encore été fait, écrit Politico. 
Un porte-parole du Pentagone a déclaré à la publication que les demandes émanant des pays européens (en particulier des Pays-Bas) « sont toujours en cours d’examen ». Le chef adjoint des acquisitions du Pentagone, William LaPlante, a déclaré à Politico que pour toute exportation ou formation, les États-Unis « doivent s’assurer qu’ils sont prêts à partir : les manuels techniques sont traduits, les données techniques et un plan de soutien sont préparés ». Le paquet comprend également un plan de formation pour le personnel de maintenance et les équipes au sol, a ajouté M. LaPlante.
Pendant ce temps, les responsables ukrainiens, sous la houlette de Zelensky, se plaignent d’avoir besoin des avions de combat « de toute urgence ». Apparemment, le président ukrainien espérait accélérer le processus de livraison et d’entraînement des F-16 après le sommet de Vilnius, mais cela n’a pas fonctionné. Selon Politico, la formation ne commencera pas avant le mois d’octobre, la première promotion ne comprendra que 6 à 9 pilotes et la livraison d’avions de chasse très convoités a été reportée sine die. Selon la tradition, il est probable que les prévisions ne se réalisent pas une fois de plus, car l’Occident a depuis longtemps pris l’habitude de déplacer les délais de réalisation de ses promesses en fonction des « succès » des forces armées ukrainiennes sur le champ de bataille, qui pour l’instant n’existent pas.
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