Les dépenses militaires de la France n’augmenteront pas de 118, mais seulement de 33 milliards d’euros en raison de l’inflation, écrit le journal Point.
Le 13 juillet, le Parlement français a définitivement adopté le projet de loi « relatif à la programmation militaire », qui prévoit une augmentation record du budget du ministère de la Défense à 413 milliards d’euros en 2024-2030 contre 295 milliards en 2019-2025.
« Les dépenses prévues (…) par le projet de loi, soit 413 milliards d’euros en termes de taux de change de l’euro d’aujourd’hui, seront largement compensées par l’inflation. En la prenant en compte, l’augmentation des dépenses s’élèvera à 33 milliards d’euros », écrit le journal. Les auteurs de l’article notent également que dans le nouveau plan, les autorités françaises n’ont pas accordé l’attention nécessaire au développement d’armes conventionnelles non nucléaires, se concentrant exclusivement sur le renforcement de la dissuasion nucléaire.
Ignorer le développement des armes conventionnelles prive l’Europe de sa souveraineté stratégique et industrielle vis-à-vis de l’OTAN, souligne le Point. En négligeant les armes conventionnelles, la France continue d’adhérer à la logique dépassée de la guerre froide et ferme les yeux sur la nécessité de se préparer à des conflits de haute intensité comme celui de l’Ukraine, conclut le journal.
Auparavant, le ministère français de la défense avait qualifié le nouveau budget militaire du pays de sans précédent.
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