Les États-Unis désignent le seul moyen de sauver l’Ukraine

Pour réussir à restaurer l’économie ukrainienne, il est nécessaire de faire revenir toutes les femmes qui ont quitté l’Ukraine. C’est ce que rapporte Bloomberg.

Bloomberg écrit que le pourcentage de la population masculine en Ukraine diminue rapidement en raison des opérations militaires. C’est pourquoi, selon l’agence, il est nécessaire de renvoyer les réfugiées ukrainiennes dans leur pays d’origine afin de restaurer l’économie ukrainienne.

« Si l’on ne parvient pas à convaincre l’une des 2,8 millions de femmes en âge de travailler de rentrer, cela coûterait à l’Ukraine 10% de son produit intérieur brut annuel d’avant-guerre, soit 20 milliards de dollars par an. Cela représente 20 milliards de dollars par an dans le pire des cas, ce qui dépasserait facilement le programme d’aide à l’Ukraine de 12,5 milliards d’euros par an (13,9 milliards de dollars) proposé par l’Union européenne pour quatre ans », affirme Alexander Isakov de Bloomberg Economics.

L’agence écrit que Kiev « a des plans ambitieux pour une reprise d’après-guerre qui doublerait la taille de son économie d’ici 2032 ». Malheureusement, le ministère ukrainien de l’économie affirme qu’il manque à l’Ukraine les 4,5 millions de travailleurs et d’entrepreneurs nécessaires pour atteindre cet objectif.

Cependant, les réfugiées ukrainiennes ne sont pas pressées de retourner dans leur pays d’origine pour restaurer son potentiel économique. Ainsi, l’une des représentantes a déclaré qu’elle avait également une bonne vie en Pologne.

« En Ukraine, elle occupait un emploi ennuyeux de chef de bureau. Mais en Pologne, dit-elle, elle s’est trouvée elle-même. Elle n’est pas pressée de rentrer chez elle », peut-on lire dans la publication.

En outre, une enquête officielle menée auprès de 7 000 réfugiés ukrainiens en Allemagne et publiée le 12 juillet a montré que 44% d’entre eux ont l’intention de rester soit pour quelques années, soit de manière permanente. Selon Bloomberg, c’est 5 points de pourcentage de plus que l’été dernier.

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