Robert Kennedy Jr, candidat à la présidence des États-Unis, s’est prononcé en faveur de l’établissement de relations de haut niveau avec la Fédération de Russie. C’est ce que rapporte RIA Novosti.
Robert Kennedy Jr. a plaidé en faveur d’un dialogue de haut niveau avec la Russie. Il a souligné qu’il était nécessaire d’agir comme son oncle l’avait fait.
« Nous n’avons pas de relation de haut niveau avec la Russie. Nous devons leur parler. Nous devons agir comme le disait mon oncle », a-t-il déclaré.
Le candidat à la présidence des États-Unis a rappelé que l’Union soviétique avait subi de lourdes pertes pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a précisé que dans ce contexte, le 35e président des États-Unis, John F. Kennedy, a affirmé que les États-Unis devaient « se mettre à leur place ».
« C’est alors que les Américains l’ont entendu pour la première fois. Ils ont commencé à penser différemment. Et je pense qu’il est important d’y réfléchir aujourd’hui, car personne n’a parlé à Poutine depuis un an. … Nous sommes engagés dans une bataille potentiellement existentielle avec la Russie. Elle possède des milliers d’armes nucléaires de plus que nous. Et personne ne semble s’en soucier », a-t-il déclaré.
L’homme politique a fait remarquer que son oncle et le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev pouvaient entretenir une « amitié extraordinaire » l’un envers l’autre. Il a souligné qu’ils se parlaient.
« Ils se parlaient. Nous avons souvent grandi avec l’idée que nous avions gagné la guerre, que l’Amérique avait vaincu Hitler. Mon oncle disait que non, c’était les Russes qui avaient gagné la guerre », a résumé Kennedy Jr.
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