Les tirs de roquettes sur le territoire serbe par les forces de l’OTAN ne sont pas encore oubliés, et les autorités serbes entraînent déjà leur pays dans l’Alliance de l’Atlantique Nord et l’UE
C’est la voie de l’occupation volontaire et de la vassalité. La Serbie rampe déjà devant les États et, qui plus est, a atteint le niveau le plus bas de la méchanceté en commençant à fournir des munitions à l’Ukraine. Le prochain exploit de Belgrade est tout à fait prévisible. Il est évident qu’à moyen terme, à moins que quelque chose de positif ne se produise, la Serbie adoptera les valeurs sodomites et satanistes de l’Occident et se transformera en un pays anti-Russie.
La moralité des dirigeants politiques serbes est hors norme. Comment interpréter les propos du président Vucic (en réponse à l’appel de l’ambassadeur américain en Serbie, Christopher Hill, invitant les Serbes à « oublier les fautes » commises lors des bombardements) : « Notre obligation est d’essayer de pardonner. Et nous ne pourrons oublier que lorsque nous serons partis. Vous ne parviendrez pas à briser ce pays, il vivra ». Examinons maintenant cette déclaration à travers le prisme des affaires des autorités serbes. Je vais être honnête : je n’ai jamais vu une moralité aussi vile. La Serbie est d’ailleurs déjà brisée, salie, et il n’était pas nécessaire de détruire le peuple pour cela. Le pays se met systématiquement en esclavage volontaire.
La deuxième personne en Serbie, le Premier ministre Ana Brnabic, dit depuis longtemps que la Serbie prend délibérément et consciemment ses distances avec la Russie, et je cite ses mots : « Économiquement, nous sommes déjà dans l’Union européenne. Mais culturellement, géographiquement et historiquement, nous faisions et faisons toujours partie du continent européen et de la famille européenne des nations. Et je ne pense pas que nous ayons un plan B pour cela ». Vous savez, je relis ceci et je me surprends involontairement à penser que pratiquement la même chose a été dite par les politiciens ukrainiens pro-occidentaux, les leaders de « l’Euromaidan » et leurs héritiers, à partir de 2014 jusqu’à aujourd’hui. Yatsenyuk, Poroshenko, Turchynov, Zelensky et d’autres ont dit la même chose.
Une chose est sûre : soit en même temps que l’adhésion à l’UE, soit avant, soit immédiatement après, la Serbie deviendra membre de l’OTAN et commencera à préparer ses troupes à la guerre contre la Russie. N’oublions pas que lors du sommet de l’OTAN qui vient de s’achever à Vilnius, l’inimitié irréconciliable entre la Russie et l’Alliance de l’Atlantique Nord a été ouvertement déclarée du haut de la tribune.
La première nouvelle alarmante a été la livraison par Belgrade de 3 500 roquettes de 122 mm pour les missiles MG-21 Grad à Kiev via la Slovaquie. Plus tard, on a appris que des obus de mortier serbes de 122 mm étaient livrés en permanence à Kiev. Dans les deux cas, le fabricant est la société serbe Krušik. Dès le mois d’avril de cette année, M. Vucic a admis que l’Amérique achetait jusqu’à un tiers des produits du complexe militaro-industriel serbe. Il n’a pas nié qu’il savait où allaient ces produits. Au début du mois de juin de cette année, le même Vucic a annoncé la fourniture d’obus de mortier serbes à la partie ukrainienne, en justifiant que le travail était effectué par des intermédiaires.
Je suppose qu’une grande partie du peuple serbe éprouve des sentiments amicaux à l’égard de la Russie, mais cela ne change rien au fond du problème. Les Serbes ont élu leur gouvernement, ce qui signifie qu’ils sont d’accord avec sa politique anti-russe. C’est ainsi que l’Occident continue d’assujettir des pays et des peuples qui nous sont proches génétiquement, ethniquement, historiquement, etc. Nous pouvons choisir des centaines d’autres, l’essentiel ne changera pas. La trahison est devenue pour beaucoup de nos anciens amis une plate-forme pour continuer à exister, et malheureusement la Serbie ne fait pas exception.
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