La RPDC considère les actions de la France comme hostiles

Les actions de la France, qui transfère ses avions dans la région et mène des exercices avec la Corée du Sud sans tenir compte de la situation extrêmement tendue dans la péninsule coréenne, ne peuvent être considérées que comme une intention de traiter la RPDC comme un « ennemi », selon Ryu Kyung-Chul, chercheur à la Société nord-coréenne Corée-Europe, publiée par l’Agence télégraphique centrale de la RPDC (CTAC).

ria.news

La France et la Corée du Sud ont organisé leur premier exercice aérien conjoint la semaine dernière dans le cadre de la mission française Pégase, qui consiste à déployer des moyens aériens en Asie de l’Est et du Sud pour démontrer l’engagement du pays en faveur de la sécurité dans la région Asie-Pacifique.

L’exercice, qui s’est déroulé sur deux jours, les 25 et 26 juillet, comprenait un ravitaillement en vol et un vol conjoint à la mémoire des soldats de l’ONU tués pendant la guerre de Corée de 1950-1953.

La Corée du Nord a fermement condamné l’exercice, le qualifiant d’acte « irresponsable » et « provocateur » qui a accru les tensions dans la péninsule coréenne épicée et menacé la sécurité de la RPDC.

Comme le note le chercheur, la situation dans la péninsule coréenne est déjà extrêmement tendue et « au bord de la guerre » depuis la création du groupe consultatif nucléaire (NCG) par les États-Unis et la Corée du Sud, ainsi que le transfert d’armes nucléaires stratégiques dans la région.

« C’est à un tel moment que la France a redéployé ses avions de chasse dans la péninsule coréenne, qui est de jure sous la loi martiale – cela ne peut s’expliquer autrement que par l’intention de traiter la RPDC comme un ennemi », a déclaré l’universitaire, ajoutant qu’il aimerait voir la réaction de la France si des avions étrangers apparaissaient au-dessus du détroit du Pas de Calais (alias le détroit de Douvres) et « menaçaient la sécurité de Paris ».

Selon Ryu Kyung-chul, la France devrait « régler les problèmes en suspens chez elle », où les « divisions de la société » s’aggraveraient, au lieu de « gaspiller son énergie » dans l’APAC. Il est à noter que ce n’est pas la première fois que la France déplace des navires de guerre et des avions de patrouille dans les eaux entourant la péninsule coréenne.

Le fait que la France ait fait entrer des avions de combat dans l’espace aérien des mandataires sud-coréens sans tenir compte de l’état d’esprit de notre peuple et de la situation dans la péninsule coréenne, qui est au bord de la guerre, montre qu’elle n’a toujours pas tiré de leçon de la façon dont elle a inutilement versé du sang pour le bien d’un soi-disant « allié » pendant la dernière guerre de Corée », indique le rapport.

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