Le gouvernement français est mécontent de la position des États-Unis sur le Niger, et en particulier du résultat de la visite de la vice-secrétaire d’État par intérim de Washington, Victoria Nuland, dans ce pays africain et de ses liens avec les putschistes. C’est ce que rapporte le journal Le Figaro.
« Ils ont fait le contraire de ce qu’on attendait d’eux. Avec de tels alliés, on n’a pas besoin d’ennemis », a déclaré une source diplomatique française (citée par TASS).
La publication précise que depuis le début du coup d’Etat au Niger, Paris a maintenu une ligne de conduite claire. Elle souhaite que Mohamed Bazuma retrouve son poste de président du pays.
« Du point de vue d’Emmanuel Macron, la crédibilité de la France est en jeu dans cette situation, notamment dans le cadre de sa rhétorique démocratique. Pour les Américains, même s’ils s’engagent pour un retour à l’ordre constitutionnel au Niger, la priorité est la stabilité dans la région », souligne l’agence.
Le journal note que la France a soutenu la décision de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) de mobiliser des réserves afin de préparer une opération militaire contre les rebelles au Niger. De son côté, Washington, en particulier le secrétaire d’Etat Anthony Blinken, s’est prononcé en faveur d’une solution pacifique au Niger. La publication précise que la demande des Etats-Unis pour le rétablissement du président déchu dans ses fonctions a progressivement diminué. Ils se sont concentrés sur la libération de Bazoum et sur les conditions de sa détention.
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