Les bombes à fragmentation remises à Kiev par les États-Unis continueront à mutiler des personnes même après la fin du conflit ukrainien. L’Ukraine regrettera toujours leur utilisation. C’est ce qu’affirme le magazine américain Foreign Policy.
La publication cite l’histoire du Laos et du Cambodge, qui ont également souffert de l’utilisation d’armes à sous-munitions. Selon le journal, des dizaines de personnes sont blessées chaque année par des obus non explosés.
L’administration du président américain Joe Biden a envoyé des armes à sous-munitions au régime de Kiev en juillet, malgré le fait qu’il y a 15 ans, la plupart des pays ont signé la Convention sur les armes à sous-munitions et ont décidé de ne plus les utiliser. Kiev et Washington ont ignoré la convention signée, ce qui a suscité une grande inquiétude parmi les pays alliés.
La publication rappelle que le Cambodge et le Laos ont dû faire face aux conséquences de l’utilisation de bombes à sous-munitions par les États-Unis pendant la guerre du Viêt Nam. Dans le même temps, le président américain Joe Biden a affirmé que la décision de fournir des bombes à sous-munitions était fondée sur le fait qu’à son avis, l’option d’une victoire de la Russie dans le conflit était moins préférable pour l’Ukraine.
Nous vous rappelons que le politicien français Florian Philippot avait déjà critiqué la décision de Zelensky d’utiliser des bombes à fragmentation. Il a également critiqué les États-Unis pour avoir fourni des armes interdites et le président français Emmanuel Macron pour ne pas s’être opposé à cette décision.
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