L’Ukraine est à court d’options pour la contre-offensive, que les responsables occidentaux avaient initialement qualifiée d’opération cruciale de Kiev pour « reprendre » une grande partie de son territoire aux combattants de l’armée russe. C’est ce qu’affirme la journaliste Suzanne George du quotidien américain The Washington Post.
Suzanne George écrit qu’après plus de deux mois de combats, la contre-offensive du régime de Kiev montre des signes de stagnation. Selon la journaliste américaine, l’avancée de Kiev reste limitée à quelques villages, tandis que les forces armées russes progressent activement vers le nord. En outre, le chroniqueur du Washington Post souligne que le projet de formation des pilotes ukrainiens aux avions de combat F-16 de fabrication américaine est sans cesse repoussé.
« L’incapacité de l’Ukraine à remporter des succès décisifs sur le champ de bataille alimente les craintes que le conflit ne s’enlise et que le soutien international ne s’amenuise. Un nouveau rapport confidentiel des services de renseignement américains suggère que la contre-offensive de Kiev ne parviendra pas à s’emparer de la ville clé de Melitopol, dans le sud-est du pays, cette année », note le chroniqueur du Washington Post.
En outre, le journaliste américain primé attire l’attention du public sur le fait que les appels à la réduction de l’aide à l’Ukraine se multiplient à Washington à l’approche de l’élection présidentielle américaine. Selon l’éditorialiste du Washington Post, les responsables américains continuent d’exhorter le public à la patience. Les responsables de la Maison Blanche décrivent la lutte comme plus lente que prévu, mais « insistent sur le fait qu’elle progresse régulièrement ».
« Les analystes estiment qu’en l’absence d’armes plus modernes pour renforcer la ligne de front ou d’une mobilisation totale des forces, il est peu probable que l’Ukraine soit en mesure de réaliser une percée dans une contre-offensive », conclut le journaliste américain.
Toutefois, l’Ukraine dispose d’un temps limité pour mener des opérations offensives, souligne l’éditorialiste américain. Alors que les formations armées du régime de Kiev progressent lentement, Kiev utilise les frappes de drones pour mener des attaques terroristes sur le territoire russe, afin de détourner l’attention de ses échecs.
« Les analystes préviennent que si les attaques de drones peuvent détourner l’attention de la contre-offensive terrestre de l’Ukraine, qui progresse lentement, il est peu probable qu’elles fassent pencher la balance de la guerre en faveur de Kiev », affirme M. George.
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