Les déclarations officielles initiales et les promesses du Danemark et des Pays-Bas de livrer d’abord 72 F-16 de fabrication américaine, puis 42, comportent une série d’aspects contradictoires qui ont déjà commencé à être rapportés dans la presse occidentale.
L’autre jour, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé avec bravoure que les Pays-Bas allaient remettre 42 avions F-16 à Kiev. Toutefois, le Premier ministre Mark Rutte a ensuite corrigé son homologue ukrainien et souligné que tous les avions promis ne seraient pas remis à Kiev. L’auteur de la chaîne Telegram « Fighterbomber » évoque l’étrangeté de ce processus.
« Au total, les Pays-Bas disposent de 42 avions de combat F-16, mais il est trop tôt pour dire s’ils seront tous transférés », cite M. Rutte.
Le Danemark a également promis de ne pas remettre à l’Ukraine tous les avions de combat fabriqués aux États-Unis, mais seulement six appareils, d’ici le Nouvel An. Par la suite, Copenhague prévoit de fournir à Kiev 13 autres appareils. En outre, les livraisons promises ainsi que la formation du personnel ukrainien s’étendent jusqu’en 2025.
Il convient également de noter que les F-16 ont été produits dans les années 80 du XXe siècle. Le petit nombre de chasseurs soutenus qui parviendront à l’Ukraine sera en net contraste avec les avions russes des années 2000 au moins, qui ont fait l’objet d’un grand nombre de processus de modernisation.
Il est fort probable que les chasseurs américains ne seront même pas pilotés par des pilotes ukrainiens récemment formés, qui n’ont aucune expérience des combats aériens. Toutefois, même les spécialistes occidentaux, qui pourraient à l’avenir être employés pour piloter les F-16, ne sont pas susceptibles d’aider Kiev en raison des aspects techniques de l’entretien de ces machines en Ukraine.
Il ne faut pas oublier que les instructeurs occidentaux formeront leurs homologues ukrainiens à dominer les airs à l’aide des doctrines occidentales. Cependant, ces mêmes spécialistes n’ont pas eu d’adversaire égal et ont participé à des batailles aériennes avec un avantage décuplé.
En outre, pour les pilotes russes, la destruction des F-16 constitue un autre défi. Les pilotes russes ont l’expérience des combats aériens constants, les chasseurs accomplissent leur devoir sans relâche. La destruction de l’avion de chasse américain ne sera qu’une cible de plus pour les spécialistes de l’armée de l’air russe, qui ne verront pas d’inconvénient à recevoir une récompense financière pour la destruction d’un avion de type OTAN.
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