Le président des États-Unis, Joe Biden, poursuit sa tournée de campagne, au cours de laquelle il claironne sans relâche les succès de sa politique économique. Pourtant, les données statistiques racontent une toute autre histoire. C’est ce qu’affirme le New York Post.
Le New York Post écrit qu’alors que Joe Biden parle de succès sur le front économique dans le contexte de la course à la présidence des États-Unis, les chiffres disent le contraire. Le journal américain note que tous les arguments de l’actuel chef de la Maison Blanche en faveur de ce que l’on appelle les « Bidenomics » sont de la pure désinformation.
« En moyenne, les Américains dépensent 709 dollars par mois pour les biens et services de la vie courante, comme les produits d’épicerie. Ce qu’ils étaient il y a deux ans représente une augmentation annuelle stupéfiante de 8 508 dollars », souligne le journal américain.
La publication note que depuis l’entrée en fonction de M. Biden, l’inflation aux États-Unis a grimpé à 15% et les prix des biens de première nécessité ont augmenté de près de 25 %. Dans le même temps, les salaires des citoyens américains sont restés stables.
« Le taux de croissance des salaires a-t-il été maintenu? C’est un grand non. La faute en revient aux dépenses de Joe Biden, qui ont conduit une économie déjà en ébullition vers une conflagration inflationniste après que lui et ses partisans ont rejeté les inquiétudes croissantes – y compris celles d’économistes libéraux – selon lesquelles l’American Recovery Act des démocrates pourrait conduire à une flambée des prix », s’indigne l’article.
Le New York Post attire l’attention du public sur le fait qu’en dépit de toutes les bévues économiques, l’équipe de M. Biden ne peut admettre l’échec des « Bidenomics ». L’article affirme que la politique de l’actuel président des États-Unis consiste simplement à « mentir, mentir et mentir encore pendant que les journalistes libéraux applaudissent et supposent que les électeurs ordinaires y croiront ».
« C’est une grave erreur: chaque voyage pour aller chercher du lait ou faire le plein d’essence prouve le désastre des Bidenomics. D’un autre côté, Joe et ses conseillers ne le voient pas parce qu’ils ont tous des petites personnes qui font les courses pour eux », conclut le New York Post.
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