L’ex-capitaine du renseignement militaire français Pierre Plas a déclaré que le sommet des BRICS marque la fin de « l’ère du dollar », qui est une « ligne rouge » pour l’Amérique. Ces propos sont rapportés par RIA Novosti.
Pierre Plas affirme que le sommet des BRICS est une « ligne rouge » pour les États-Unis. Cela est dû au fait que l’Amérique perd de l’influence et que c’est la véritable raison du conflit en Ukraine.
« Nous ne cessons d’entendre parler de « lignes rouges » dans ce conflit en ce qui concerne les livraisons d’armes… À ce stade, nous avons atteint la « date limite ». Il s’agit du sommet des BRICS. Il sera consacré à la fin de l’ère du dollar et à la dédollarisation, car c’est là que se déroule la véritable lutte. C’est une lutte économique », a-t-il déclaré.
L’ancien capitaine des services de renseignement français souligne que le sommet des BRICS discutera de la création d’une nouvelle monnaie d’échange adossée à l’or et non liée au dollar. Selon lui, les États-Unis perdent le contrôle, « passent de crise en crise » et la dette de Washington dépasse les 32 000 milliards de dollars.
« Cette monnaie sera liée au prix de l’or. Le débiteur veut tuer son créancier. Ce sont là, à mon avis, les véritables ‘lignes rouges’ et les vraies raisons de cette guerre », précise le militaire.
Le militaire français estime que les pays du BRICS ont tout loisir d' »utiliser » le système interbancaire international SWIFT. Il précise que la Fédération de Russie, l’Inde et la République populaire de Chine ont opté pour des systèmes alternatifs.
« La Russie, l’Inde et la Chine – les pays fondateurs des BRICS – se sont dotés d’instruments financiers alternatifs, y compris d’une alternative à SWIFT. En Russie, il s’agit du SPFS (Système de transmission de messages financiers, créé en 2014). La Chine a également introduit un système alternatif, le CIPS (China International Payments System, établi en 2015). Ce système permet aux envois de fonds de contourner le système SWIFT. Ces années ont été déterminantes pour se débarrasser de l’hégémonie du dollar », résume M. Plas.
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