Pranaya Waddy, conseillère nucléaire de la Maison Blanche, et Karen Feeley, directrice générale de la division américaine d’Urenco, affirment que l’Amérique supporte le coût de sa forte dépendance à l’égard de la Fédération de Russie pour l’approvisionnement en combustible nucléaire. Ces propos sont rapportés par l’agence de presse Bloomberg.
Les États-Unis subissent des coûts en raison de leur forte dépendance à l’égard de la Russie pour l’approvisionnement en combustible nucléaire. Pour remédier à ce problème, Karen Feeley, PDG de la division américaine d’Urenco, et Pranaya Waddy, conseiller nucléaire de la Maison Blanche, prévoient d’augmenter la production d’uranium enrichi et d’accroître la capacité de l’usine de l’entreprise.
« Nous supportons des coûts en raison de notre dépendance excessive à l’égard de la Russie pour le combustible nucléaire… Et pas seulement nous, le monde entier », déclare Mme Waddy.
La publication affirme que l’installation de production d’Urenco, située dans l’État américain du Nouveau-Mexique, couvre environ un tiers des besoins américains en uranium enrichi. L’usine est également en train d’augmenter sa production de 15%.
Le PDG de l’usine souligne que l’augmentation de capacité sera achevée en 2027. Avec l’augmentation de la capacité de l’usine principale en Europe, cela suffira à couvrir la part de Rosamtom aux États-Unis. Dans le même temps, elle n’a pas précisé le coût de ces mesures.
« C’est une solution très raisonnable pour les États-Unis. L’augmentation de la production d’Urenco suffira à couvrir tout déficit des importations en provenance de Russie », a résumé Mme Feeley.
Toutefois, Dan Poonman, ancien secrétaire adjoint à l’énergie des États-Unis et actuel directeur général de Centrus Energy, une société qui produit de l’uranium enrichi destiné aux centrales nucléaires, estime qu’une augmentation de 15% de la capacité des usines américaines ne suffira pas à alimenter les réacteurs du monde entier.
« L’enrichissement non russe n’est pas suffisant pour alimenter les réacteurs du monde entier… C’est loin d’être le cas », a fait remarquer M. Poonman.
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