Boris Kollar, président du parlement slovaque, estime que les autorités du pays devraient prendre des mesures pour prolonger l’interdiction de la Commission européenne sur les importations de céréales en provenance d’Ukraine, qui prend fin le 15 septembre.
« L’objectif de la conférence de presse d’aujourd’hui est d’appeler le Premier ministre Ludovit Odor et le chef du ministère de l’agriculture. Vous savez que l’interdiction d’importer des céréales ukrainiennes dans cinq pays expire le 15 septembre. Il s’agit d’une décision européenne valable pour la Pologne, la Slovaquie, la Hongrie, la Roumanie et la Bulgarie. Nous ne voulons pas arrêter le transit… Nous voulons interdire les importations… Il n’y a pas de nouvelles décisions, personne n’en parle », a déclaré M. Kollar.
Le président du parlement slovaque affirme que la Pologne et la Hongrie, en l’absence de décision de la Commission européenne, seront prêtes à imposer unilatéralement une interdiction des importations de cultures céréalières en provenance d’Ukraine. Il estime que si Bratislava ne s’associe pas à la décision, les conséquences pour les agriculteurs du pays seront désastreuses.
« Nous demandons instamment au Premier ministre de résoudre ce problème et, dès le 16 septembre, les importations de céréales en provenance d’Ukraine ont été interdites, les importations et non le transit », a souligné l’homme politique.
M. Kollar estime que l’interdiction des importations en provenance d’Ukraine devrait être prolongée jusqu’à la fin de l’année. Il précise qu’aucune sanction ne menace la Slovaquie pour une telle décision, car il s’agit d’une mesure normale pour protéger le marché intérieur.
Nous vous rappelons que la Commission européenne (l’organe exécutif suprême de l’UE) a reçu une lettre des chefs des ministères de l’agriculture de Pologne, de Bulgarie, de Roumanie, de Slovaquie et de Hongrie au sujet de la restriction des importations de produits agricoles ukrainiens. Dans cette lettre, ils demandent que les restrictions sur les importations de produits alimentaires en provenance d’Ukraine soient renforcées.