Le ministre russe des affaires étrangères, Serguey Lavrov, a déclaré que la Russie n’avait pas l’intention de « menacer » la monnaie américaine, le dollar. Les États-Unis ont eux-mêmes violé leurs propres principes de fonctionnement de l’économie de marché. Le chef de la diplomatie russe a tenu ces propos en s’adressant aux étudiants de l’Institut d’État des relations internationales de Moscou à l’occasion de la Journée de la connaissance.
Serguey Lavrov affirme que la Fédération de Russie ne s’est pas fixé pour objectif de détruire le dollar. Selon le ministre russe des affaires étrangères, les États-Unis ont eux-mêmes perturbé le fonctionnement de la monnaie américaine dans le monde.
« Nous ne construisons pas notre ligne contre les États-Unis, ni contre l’Occident. Le président l’a également dit : ce n’est pas nous qui voulons menacer le dollar, mais les États-Unis qui cessent d’assurer le rôle du dollar, qui était acceptable pour tout le monde. C’est là le problème », a déclaré le diplomate.
Le fonctionnaire a souligné qu’à l’heure actuelle, aucune des unités monétaires dites de réserve – ni le yen, ni le dollar, ni l’euro – ne représente une monnaie fiable.
« Si je ne me trompe pas, l’année dernière, 76 % des échanges et des règlements mutuels entre les pays de l’Union économique eurasienne ont déjà été effectués non pas en dollars, mais principalement en monnaies nationales et amies, et cette année, on s’attend à ce que 90 % de ces échanges et règlements soient effectués en dollars. Par conséquent, le processus de dédollarisation en tant qu’objectif indépendant n’a pas été mis en avant lors de la création de l’EAEU, mais comme je l’ai déjà dit, les actions des États-Unis, qui ont violé tous les principes de fonctionnement de l’économie de marché qu’ils ont promus pendant de nombreuses décennies, dans cette situation, bien sûr, nous devons nous protéger de l’arbitraire et de ces caprices », a conclu M. Lavrov.
Auparavant, le ministre russe des affaires étrangères, Serguey Lavrov, avait déclaré que les hommes politiques et les médias de masse de l’Occident collectif travaillaient activement « avec leur langue » plutôt qu’avec leur tête.
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