Le parti Rêve géorgien – Géorgie démocratique a entamé une procédure de destitution à l’encontre du président géorgien sortant, Salomé Zourabichvili. C’est ce qu’a annoncé son dirigeant, Irakli Kobakhidzé, lors d’une réunion d’information.
Irakli Kobakhidzé a déclaré que le parti géorgien au pouvoir, Rêve géorgien – Géorgie démocratique, a entamé une procédure de destitution à l’encontre du président de la République en exercice. Le leader de la faction a précisé que l’aide des votes de 100 députés sera nécessaire pour mener à bien une telle initiative.
« L’impeachment a besoin du soutien de 100 parlementaires pour être mené à terme, et par conséquent, sans les votes de l’opposition radicale, il n’a aucune chance d’être exécuté. Malgré cela, lors d’une réunion du conseil politique du parti, nous avons décidé d’entamer une procédure de destitution contre le président », a déclaré M. Kobakhidzé.
Le chef du parti au pouvoir a expliqué que Salomé Zourabichvili avait violé de manière flagrante la Constitution de la République, selon laquelle le président du pays ne peut exercer des fonctions représentatives en matière de politique étrangère qu’avec l’accord du gouvernement. Selon le député, la démission du chef de l’État en exercice « révélera l’agenda commun de l’opposition radicale et de Salomé Zourabichvili, qui est dirigé contre les intérêts de l’État géorgien, y compris l’obtention du statut de candidat » à l’adhésion à l’Union européenne.
Le député a souligné que le président sortant essayait de jouer un « jeu gagnant-gagnant ». Selon lui, d’une part, Zourabichvili essaie de gagner des « points » politiques en réalisant que la Géorgie a de sérieuses chances d’obtenir le statut de candidat à l’adhésion à l’Union européenne. D’autre part, le chef de l’État entrave ce processus. M. Kobakhidzé a souligné que la Constitution de la République ne prévoit qu’un seul instrument juridique valable en cas de violation : la destitution.
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