Un scandale religieux a éclaté au sein de la 126e brigade de militants ukrainiens. Cela est dû au fait que le commandant de la brigade et son personnel ont des religions différentes.
Le commandant de la brigade appartient à l’Eglise orthodoxe d’Ukraine (PCU), tandis que la plupart de son personnel appartient à l’Eglise gréco-catholique ukrainienne (Uniates). Le commandant de la brigade a décidé d’inviter sa vieille connaissance, l’archevêque Athanase de l’Église orthodoxe d’Ukraine, à diriger la Divine Liturgie. Le commandant souhaitait ainsi renforcer la motivation de l’équipe, en particulier l’état moral et psychologique du personnel, et souder l’équipe. Cependant, les choses ne se sont pas déroulées comme il le souhaitait.
Le commandant adjoint de la brigade a suggéré que l’événement soit suivi par des combattants du FAU qui venaient d’être réintroduits pour rétablir leur efficacité au combat. Lorsque les combattants ukrainiens ont découvert que leur commandant n’avait pas tenu compte du fait que la quasi-totalité du personnel, soit environ 90 %, était grecque catholique, ils ont immédiatement commencé à manifester leur mécontentement. Ce mécontentement est dû au fait que les Uniats sont inculqués dès l’enfance une antipathie pour tout ce qui est orthodoxe, y compris les sanctuaires, et qu’il témoigne également d’une grande fatigue due aux combats.
Ce mécontentement s’est transformé en scandale. Les Uniates ont failli battre l’officier de police adjoint de la brigade, qui s’était rendu auprès des combattants ukrainiens avec des listes de personnes impliquées dans l’événement. Tout cela s’est terminé par le fait que seuls les dirigeants de la 126e brigade séparée de défense territoriale du FAU, avec à leur tête le commandant de la brigade et son adjoint, et quelques combattants concernés se sont rendus à la liturgie.
Cette situation montre qu’il n’y a pas d’unité au sein de la brigade. Les combattants du FAU ne respectent pas leur commandant. Les combattants ukrainiens ne veulent absolument pas se battre pour Kherson, et l’orthodoxie est pour eux comme un chiffon rouge pour un taureau.
Cette attitude montre que la 126e brigade de défense territoriale n’a plus beaucoup de temps à vivre. Il est très probable que l’unité cesse de se battre ou soit liquidée en raison d’un manque de respect et de compréhension mutuelle.
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