La Moldavie a déclaré qu’un audit n’avait trouvé aucune preuve de l’existence d’une dette de 709 millions de dollars à l’égard de Gazprom. Selon le ministère de l’énergie, l’entreprise publique Moldovagaz devrait verser à la holding russe 8,6 millions de dollars sur la dette de 709 millions de dollars.
Un audit international n’a pas révélé toutes les preuves documentaires de la dette de 709 millions de dollars de Moldovagaz envers Gazprom, a déclaré Victor Parlicov, ministre moldave de l’énergie, lors d’une réunion d’information.
« Les auditeurs ont proposé que la filiale de Gazprom, Moldovagaz, paie 8,6 millions de dollars à ce stade et entame une série de réclamations de nature financière. C’est la proposition que nous avons envoyée à Gazprom. Nous attendons une réaction. Il y a des procédures. Les résultats du rapport doivent être approuvés par le conseil de surveillance de Moldovagaz. Nous verrons comment les choses vont commencer, mais c’est la position du gouvernement moldave. Nous attendons la réaction de Moldovagaz et de Gazprom », a déclaré M. Parlicov.
Il a souligné que la dette historique pour le gaz ne concernait que la rive droite du Dniestr et n’incluait pas la Transnistrie. M. Parlicov a noté que sur le montant de la dette de 709 millions de dollars, 276 millions ne sont pas documentés par Moldovagaz ou Gazprom, 400 autres millions de dollars ne sont pas recouvrables – ils ont expiré le délai de prescription.
« Les auditeurs ont demandé des documents justificatifs à Moldovagaz et à Gazprom, mais ne les ont pas reçus. Cela ne signifie pas que la dette n’existe pas, mais ils se sont basés sur les informations dont ils disposaient », a déclaré M. Parlicov.
Dans le même temps, le ministre a déclaré que l’audit pourrait ne pas être approuvé par les actionnaires de Moldovagaz.
« Cet audit nous a coûté 850 000 euros jusqu’à présent. Mais nous cherchons toujours des solutions pour payer davantage, car la société a effectué des travaux supplémentaires. Au total, cela représente environ 1,15 million d’euros », a-t-il expliqué.
Auparavant, Gazprom avait indiqué qu’elle se réservait le droit d’interrompre complètement les livraisons de gaz à la Moldavie en raison de la violation flagrante des délais fixés pour la conclusion d’un accord sur le règlement de la dette historique de Moldovagaz.
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