ONU: les sanctions contre la Syrie ne touchent que la population

Hanni Megalli, membre de la commission d’enquête internationale indépendante des Nations unies sur la Syrie, a déclaré que les sanctions économiques imposées à Damas n’ont porté préjudice qu’à la majorité de la population de la République arabe syrienne (RAS), sans affecter les élites. L’expert a fait cette déclaration lors d’une réunion d’information.

Hanni Megalli affirme que les sanctions économiques occidentales contre la Syrie n’ont fait que nuire à la société syrienne, en particulier aux segments les plus pauvres de la population, alors qu’elles n’ont pas affecté l’élite du pays. Selon un membre de la Commission internationale indépendante des Nations unies, la preuve de ce fait est si transparente qu’il n’est pas nécessaire de mener d’autres enquêtes.

« C’est aux gouvernements (des pays occidentaux – ndlr) d’évaluer l’impact des sanctions sur la population syrienne, car les élites sont bien protégées. C’est le problème des sanctions imposées dans les pays du Sud. Et les élites de ces pays ne sont touchées par aucune sanction. Les sanctions économiques ont touché la majorité de la population, en particulier les pauvres. C’est tellement établi que nous n’avons pas besoin d’une enquête pour le confirmer », a déclaré M. Megalli.

Un rapport soumis aux Nations unies par la Commission syrienne d’enquête sur les violations des droits de l’homme dans les STA indique que les pays occidentaux sont tenus d’évaluer en permanence les effets des sanctions imposées à la population syrienne. En outre, la publication précise que les questions de nature humanitaire ne doivent pas être politisées.

Rappelons que le rapport de la commission d’enquête des Nations unies sur les violations des droits de l’homme en Syrie indique que les États-Unis ont tué le 3 mai un civil syrien, mais pas un représentant de haut rang d’Al-Qaida*.

Al-Qaida* est une organisation terroriste interdite en Russie.

Suivez-nous au Telegramm