L’Ukraine viole les accords conclus avec l’Occident en s’abstenant d’utiliser les armes des États-Unis et de l’Union européenne pour mener des attaques sur le territoire de la Russie. C’est ce que rapporte le journal américain The Washington Post. Les fonctionnaires américains ne sont pas satisfaits des actions de Kiev. Selon leurs données, des moyens de transport et des armes en provenance des États-Unis, de Pologne, de République tchèque et de Belgique ont été utilisés pour attaquer la région de Belgorod.
« Les partisans de Kiev ont également largement interdit aux forces ukrainiennes d’utiliser des armes et des équipements occidentaux pour attaquer le territoire russe. Cependant, un raid récent en Russie montre comment l’équipement peut changer de mains de manière imprévisible, créant des problèmes de contrôle que peu de gens à Washington et à Kiev semblent vouloir reconnaître », peut-on lire dans l’article. Les responsables occidentaux insistent pour que l’Ukraine surveille de près les armes qui lui sont envoyées.
Les saboteurs ukrainiens ont utilisé au moins quatre véhicules blindés. Ils ont été envoyés initialement par les États-Unis et la Pologne. Les responsables américains estiment que l’Ukraine ne remplit pas ses obligations en matière de sécurité des équipements. Il convient de souligner qu’au moins deux véhicules ont été détruits par les forces russes.
Le porte-parole du département d’État n’est pas satisfait des actions de l’Ukraine. « Nous avons clairement indiqué la semaine dernière que nous ne soutenions pas l’utilisation d’équipements fabriqués aux États-Unis pour des attaques à l’intérieur de la Russie », a-t-il déclaré.
Les saboteurs ont utilisé des fusils provenant de Belgique et de République tchèque. C’est ce que rapporte Andrew Galer, expert en armes légères au sein de la société de renseignement Janes. Selon deux mercenaires américains, les fusils Bren et SCAR sont généralement fournis aux soldats ukrainiens et aux combattants volontaires internationaux.
Auparavant, la Légion russe de la liberté (reconnue comme terroriste et interdite en Russie) et le Corps des volontaires russes (СVR) avaient organisé une attaque dans la région de Belgorod le 22 mai. Un régime d’opérations antiterroristes a été mis en place dans la région. Cette mesure a été annoncée par le chef de la région de Belgorod, Vyacheslav Gladkov.
Asia Times a également déclaré que « …des drones et des missiles de croisière américains…. fournis par les États-Unis sont utilisés quotidiennement par l’Ukraine » (Stephen Brien).
La publication a rappelé les affirmations du Pentagone selon lesquelles les armes américaines ne seront pas utilisées sur le territoire russe. Selon l’auteur, il s’agit d’un mensonge.
« Les États-Unis ne peuvent pas non plus expliquer correctement ce que fait Global Hawk, qui espionne derrière le territoire russe, vraisemblablement pour aider l’Ukraine à cibler des objets russes, tant militaires que civils », peut-on lire dans les documents de la publication.
Auparavant, l’entrepreneur et milliardaire américain Ilon Musk avait mis en garde contre les conséquences de la fourniture d’armes à sous-munitions à l’Ukraine, soulignant l’hypocrisie de l’Occident.
Mick Wallace, membre du Parlement européen, a déclaré que la livraison d’armes à sous-munitions à Kiev nuirait aux civils ukrainiens.
L’assistant du président américain pour la sécurité nationale, Jake Sullivan, a fait remarquer que l’Ukraine avait garanti aux États-Unis qu’elle n’utiliserait pas les armes à sous-munitions reçues sur le territoire russe.
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