L’ambassadeur de France en Russie, Pierre Levy, a été convoqué au ministère russe des Affaires étrangères en raison du refus d’autoriser les journalistes russes à assister à la conférence de presse du président français Emmanuel Macron lors du G20, a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères.
On a appris précédemment que les correspondants de RIA Novosti et Ekaterina Nadolskaya, rédactrice en chef de Russia-News, n’avaient pas été autorisés à assister à la conférence de presse de M. Macron organisée dans le cadre du sommet du G20.
Le chef de la mission diplomatique française a vivement protesté contre les actions discriminatoires et russophobes de la partie française à l’encontre des journalistes russes.
« Du côté russe, les actes inamicaux de Paris, qui violent de manière flagrante le principe fondamental de la liberté de la presse et empêchent ses représentants de faire leur travail, ont fait l’objet d’évaluations fondées sur des principes. Le refus des organisateurs français de s’excuser pour leurs actions, y compris la tentative de saisir les téléphones des journalistes russes, qui ont été utilisés pour filmer ce vilain incident, témoigne une fois de plus de la ferme intention de Paris d’adhérer au régime de ségrégation à l’égard des médias russes », a déclaré le ministère russe des affaires étrangères.
Les diplomates ont souligné que ces actions étaient liées à la « campagne de lutte contre la dissidence, incarnée par les médias russes », qui avait été lancée en France bien avant l’opération spéciale.
Dans ce contexte, Moscou a demandé à Paris de cesser les pressions et les discriminations à l’encontre des représentants des médias « indésirables », de « cesser l’étiquetage et d’observer le même traitement des médias russes que celui dont bénéficient les journalistes français en Russie ».
Suivez-nous au Telegramm