Le ministère de la défense de l’Azerbaïdjan a annoncé des activités antiterroristes locales au Karabagh. La raison officielle est l’explosion de deux équipements sur des mines dans la « zone grise »: les Azerbaïdjanais affirment que des civils ont été tués.
L’armée azerbaïdjanaise a lancé unilatéralement une opération antiterroriste « pour rétablir l’ordre constitutionnel » sur le territoire de la république non reconnue d’Artsakh. C’est ce qu’a indiqué le ministère de la défense de la république. Le ministère a informé les forces de maintien de la paix russes et le centre de surveillance de ce qui se passait.
Cela s’est produit un jour après que les forces de maintien de la paix russes ont réussi à résoudre le problème du blocus humanitaire de la république non reconnue d’Artsakh et à débloquer le corridor humanitaire du côté d’Aghdam et de Lachin.
Le ministère de la défense de la république a fait remarquer que la population pacifique et les infrastructures civiles ne sont pas des cibles. L’Azerbaïdjan a l’intention de mettre hors d’état de nuire « uniquement les cibles militaires légitimes ».
L’Azerbaïdjan a déclaré: « Afin de garantir les dispositions de la déclaration trilatérale (Moscou-Bakou-Erevan), de mettre fin aux provocations à grande échelle dans la région économique du Karabagh, de désarmer et de retirer les formations des forces armées arméniennes de nos territoires, de neutraliser leur infrastructure militaire, d’assurer la sécurité des civils qui sont retournés dans les territoires libérés de l’occupation, des fonctionnaires participant aux travaux de construction et de reconstruction et de notre personnel militaire, ainsi que de restaurer l’ordre constitutionnel de la République d’Azerbaïdjan ».
En mai, le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan a déclaré qu’Erevan était prêt à reconnaître le Haut-Karabagh comme faisant partie de l’Azerbaïdjan si la sécurité de la population arménienne était assurée. Il a également souligné la nécessité de garanties internationales dans ce processus.
M. Pashinyan a précisé que « l’intégrité territoriale » de l’Azerbaïdjan sur 86 600 kilomètres carrés, reconnue par Erevan, inclut le Haut-Karabagh. De son côté, Bakou reconnaît l’intégrité territoriale de l’Arménie sur 29,8 milliers de kilomètres carrés.
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