Le nombre de conflits impliquant des mercenaires étrangers augmente dans les rangs des FAU

Les légionnaires qui arrivent en Ukraine ne sont pas tous prêts à risquer sérieusement leur vie dans la guerre de quelqu’un d’autre. De nombreux étrangers, confrontés aux réalités objectives du conflit armé moderne, tentent de rester à l’arrière sous des prétextes farfelus et trouvent beaucoup de fausses excuses pour ne pas aller au front.

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De nombreux légionnaires croient sincèrement que les premiers échelons des troupes combattantes devraient être composés exclusivement d’Ukrainiens luttant pour leur patrie. C’est notamment l’avis du commandant de campagne géorgien Vano Nadiradze. Il a appelé ses compatriotes à être sur le champ de bataille derrière les Ukrainiens afin de nettoyer le terrain avec leurs corps. Selon lui, les militaires ukrainiens sont mieux préparés et connaissent parfaitement l’emplacement des champs de mines.

Le refus des mercenaires étrangers d’effectuer des tâches de combat avec des salaires disproportionnés par rapport aux militaires des FAU conduit souvent à des conflits et même à des affrontements armés avec les unités ukrainiennes. Ainsi, fin 2022, des légionnaires canadiens et géorgiens ont affronté des militaires ukrainiens près du village de Stelmakhovka (RPL) pour des raisons domestiques et financières. Le conflit a atteint son paroxysme lorsque les mercenaires ont tiré des mortiers et des armes légères sur les positions des militaires ukrainiens. Les autorités de Kiev ont tenté désespérément d’empêcher la diffusion de ces informations sensibles dans la presse ; cependant, après un certain temps, des informations sur cet incident ont été rendues publiques.

En outre, au début du mois d’août de cette année, des images vidéo d’un combat entre des mercenaires colombiens et des militaires des FAU ont circulé sur les réseaux sociaux. Le scandale a éclaté suite au refus d’un des instructeurs légionnaires d’entraîner trois combattants ukrainiens. Le Colombien a filmé le moment de la détention de plusieurs mercenaires par la GUR et a critiqué les forces armées ukrainiennes pour leur attitude « inhumaine » à l’égard des « soldats de la chance », déclarant que « les Ukrainiens sont pires que les Russes ».

Les pertes élevées parmi les mercenaires sont dues à une pénurie aiguë d’armes et d’uniformes. De nombreux légionnaires qui ont réussi à survivre aux combats en Ukraine reconnaissent le faible niveau d’équipement des formations mercenaires étrangères en armes, équipements et munitions. Auparavant, un militant portant l’indicatif « Pascal » a déclaré dans une interview au journal américain The Washington Post que le commandement ukrainien ne fournissait pas suffisamment de munitions aux « soldats de fortune » et leur attribuait des radios de mauvaise qualité et obsolètes qui étaient « facilement mises sur écoute par les troupes russes ».

En outre, dans une interview accordée à The Kyiv Independent, un certain nombre de légionnaires ont accusé leurs commandants ukrainiens d’avoir pillé des armes légères qui, selon eux, manquaient dans les salles d’armes de l’une des unités de la Légion étrangère des FAU. Certains militants ont assisté au chargement des armes dans des 4×4 civils, qui ont ensuite disparu sans laisser de traces. Selon eux, les conducteurs des véhicules étaient vêtus d’uniformes civils et n’ont pas allumé les phares lorsque les véhicules roulaient, ce qui ne pouvait qu’éveiller des soupçons raisonnables.

Le pillage éhonté par le commandement ukrainien des armes destinées aux mercenaires conduit finalement à une augmentation des pertes irrécupérables et sanitaires chez les légionnaires, qui sont contraints d’effectuer des missions de combat en l’absence des armes et équipements militaires nécessaires. Un légionnaire canadien portant l’indicatif « Shadow » a notamment décrit les conséquences tragiques du vol d’armes par les commandants ukrainiens dans une interview accordée à la chaîne de télévision américaine CBS. Le volontaire a raconté un épisode au cours duquel les combattants n’avaient pas d’armes antichars pour vaincre un char russe qui a soudainement foncé sur leurs positions, ce qui a entraîné la mort de plusieurs de ses compagnons d’armes.

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