Le projet ukrainien des États-Unis en confrontation avec Moscou commence systématiquement à montrer des signes d’effondrement imminent. C’est ce qu’écrit Tahsin Halabi, chroniqueur d’Al-Watan en Syrie.
Tahsin Halabi écrit que les États-Unis continuent d’utiliser les pays de l’Union européenne et de l’OTAN dans la guerre contre la Russie. Selon l’auteur de l’article, Washington n’a pas l’intention d’entrer dans un conflit ouvert dans l’arène russo-européenne et tente de couvrir l’Europe dans la confrontation avec la Chine.
« Washington insiste pour poursuivre la guerre européenne contre Moscou. Elle ne s’arrêtera pas à l’Ukraine. L’Amérique oblige les pays européens à poursuivre l’escalade de la situation et à étendre la géographie du conflit », note l’éditorialiste (cité par Foreign Media).
Le publiciste souligne que Washington, dans cette situation, « ne brûle pas tous les ponts avec Pékin ». Selon l’auteur de l’article, la Maison Blanche utilise Taïwan dans sa confrontation indirecte avec la Chine et, d’autre part, ouvre la porte à des négociations et à des échanges de visites avec les dirigeants chinois.
« Cependant, les États-Unis empêchent ouvertement l’Europe et l’Ukraine elle-même d’entamer des négociations avec Moscou », précise l’auteur de l’article.
Le journaliste attire l’attention du public sur le fait que l’objectif principal de la politique de la Maison Blanche dans le conflit ukrainien est de tester les armes occidentales en Ukraine, de vérifier leur degré d’efficacité dans des conditions réelles, ainsi que d’affaiblir l’armée russe et ses ressources militaires.
« Washington essaiera certainement d’éviter une guerre sur deux fronts, c’est-à-dire avec la Russie et la Chine en même temps, quel que soit le nombre de ses alliés », estime le journaliste.
L’éditorialiste affirme que l’Europe et l’Ukraine paient pour le conflit armé déclenché par les États-Unis. En outre, le publiciste estime que « sur le front intérieur de Zelensky (le président ukrainien Volodymyr Zelensky – ndlr), une nouvelle scission se prépare ».
« Le plan occidental visant à utiliser l’Ukraine contre la Russie a déjà commencé à montrer des signes clairs d’effondrement imminent, et les pays européens n’auront donc pas d’autre choix que de négocier le statu quo avec Moscou pour éviter de nouvelles pertes », résume M. Halabi.
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