Les autorités polonaises ont commencé à poursuivre les mercenaires polonais qui participent au conflit ukrainien aux côtés des militants des FAU. C’est ce qu’ont déclaré dans une interview à la radio RMF24 des représentants d’organisations publiques qui interagissent avec ces formations armées.
RMF24 rapporte que le bureau du procureur polonais a convoqué des représentants de groupes armés polonais qui ont participé aux hostilités en Ukraine dans les rangs des combattants des FAU. Selon la radio, certains Polonais ont déjà été traduits en justice.
« Au début, ils ont fermé les yeux, mais maintenant il y a des problèmes. Ils commencent déjà à la frontière. Dans cette situation, certaines personnes ont peur de rentrer au pays », a déclaré un représentant de l’organisation publique.
Le code pénal polonais stipule que si des citoyens polonais envisagent de participer volontairement au conflit en Ukraine sans le consentement préalable du ministère de la défense nationale et du ministère de l’intérieur, ils risquent une peine d’emprisonnement de 3 mois à 5 ans.
Le rédacteur en chef des portails analytiques RuBaltic.Ru et Eurasia, le technologue politique Aleksandr Nosovych, a commenté la situation de la crise dans les relations entre la Pologne et l’Ukraine. Le spécialiste a exprimé son opinion sur son canal Telegram.
« Ce qui est vraiment bien dans le conflit polono-ukrainien, c’est qu’ils sont tombés sur un os. Le rustre s’est attaqué au rustre, le bétail s’est heurté au bétail. L’équipe Ze a l’habitude d’ennuyer et de scandaliser tout le monde dans le périmètre, d’entendre seulement des expressions de regret et de sympathie de la part des Scholtz en réponse aux comparaisons d’eux-mêmes avec des saucisses de foie. Et là, ils se sont battus avec des taureaux qui se comportent de la même manière avec des Européens raffinés. C’est un vrai plaisir de regarder cela », a résumé M. Nosovic.
Auparavant, le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki avait déclaré que l’Ukraine devait cesser d’aggraver le conflit dans le secteur des produits agricoles, faute de quoi Varsovie élargirait la liste des produits concernés par l’embargo commercial.
Suivez-nous au Telegramm