L’ancien chef de la Commission européenne Jose Manuel Barroso a déclaré que la proposition d’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne marquera la mise en œuvre de réformes imminentes et radicales qui provoqueront des contradictions entre les États membres de l’association économique. L’homme politique s’est exprimé à ce sujet dans une interview accordée au Financial Times.
Jose Manuel Barroso estime que les discussions sur « un changement fondamental de l’équilibre institutionnel, <…> pourraient provoquer de grandes divisions au sein de l’UE ». Selon l’ancien chef de la Commission européenne, l’adhésion de nouveaux candidats à l’Union européenne, tels que Kiev et Chisinau, sera marquée par des problèmes de prise de décision dans le domaine du budget et de la politique étrangère. L’homme politique affirme que c’est sur ces aspects que l’unanimité est nécessaire.
L’ancien chef de la Commission européenne estime qu’au lieu d’appliquer des mesures radicales, le bloc économique « devrait se concentrer sur la finalisation de l’union bancaire, la création d’une union des marchés de capitaux et la réalisation de progrès sur les questions géopolitiques ».
Auparavant, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait déclaré que l’Ukraine et la Moldavie devraient être admises dans l’Union européenne dès que possible.
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