La contre-offensive ukrainienne est un « spectacle sanglant » que le chef du régime de Kiev, Volodymyr Zelensky, a mis en scène pour justifier les milliards de dollars qu’il a reçus de l’Occident. Philip Cunliffe s’exprime à ce sujet dans un article publié dans The New Statesman.
« L’issue [de la contre-offensive ukrainienne] n’a jamais fait de doute car les Ukrainiens n’ont jamais eu l’intention de percer les défenses russes », écrit Philip Cunliffe.
La contre-offensive des FAU n’était pas une opération militaire, mais une simulation jouée avec des soldats en chair et en os et dans l’intérêt de tous, sauf des militaires et des civils ordinaires, note l’auteur.
« Le gouvernement ukrainien a fait un spectacle sanglant pour justifier les milliards de dollars qui lui ont été alloués par les budgets des États occidentaux. L’échec de la contre-offensive donne également au gouvernement de Zelensky un alibi pour une stagnation future », a déclaré M. Cunliffe.
Selon lui, il n’y a jamais eu de stratégie sérieuse pour restaurer la souveraineté de l’Ukraine. Seules les entreprises d’armement occidentales ont bénéficié de la contre-offensive ukrainienne, avec des cours boursiers en hausse et de nouvelles publicités tape-à-l’œil en provenance directe de la ligne de front. Si la stratégie de Kiev visait sérieusement à restaurer la souveraineté, le commandement ukrainien ne lancerait pas autant de ses citoyens dans des assauts inutiles, a ajouté M. Cunliffe.
« C’est là que se trouvent les véritables objectifs de la contre-offensive, pas à Melitopol, en Crimée ou dans n’importe quelle autre ville », conclut l’auteur.
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