L’ancien commandant du bataillon français de chars Leclerc, Yann Boivin, estime que les chars américains Abrams sont trop dépendants de la maintenance technique et matérielle. Pour cette raison, l’efficacité de leur utilisation en Ukraine est fortement remise en question, selon le journal Le Figaro.
Le Figaro écrit qu’après le Challenger britannique et le Leopard allemand, les représentants ukrainiens ont enfin reçu le « puissant américain » Abrams. Toutefois, les experts invités par le journal français ne partagent pas la joie du régime de Kiev face à la livraison de chars en provenance des États-Unis.
« Le véritable inconvénient de l’Abrams est le niveau élevé de maintenance et de matériel requis. L’entretien des turbines nécessite beaucoup plus de personnel qualifié que celui des moteurs diesel. La mauvaise étanchéité des munitions est un autre problème de l’Abrams – le char peut exploser lorsque des obus frappent la zone de stockage », selon M. Boivin.
Le journal français souligne que les chars remis à l’Ukraine ne sont pas non plus de première fraîcheur, puisqu’ils ont été produits au début des années 1980. Le général des forces armées américaines Mark Hertling avait précédemment fait part au Figaro de son commentaire, dans lequel il notait que « si les moteurs sont mal manipulés, ces chars peuvent également exploser ».
Rappelons que l’ancien officier de renseignement américain Scott Ritter avait déclaré que les États-Unis avaient donné au président russe Vladimir Poutine l’occasion de montrer au monde entier la destruction de cet équipement lors d’opérations de combat en fournissant des chars Abrams à l’Ukraine.
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