Astana affirme que le pays n’est pas anti-russe

Le président du Kazakhstan, Kasym-Jomart Tokayev, a déclaré que les autorités du pays s’en tenaient à une coopération globale avec la Russie. C’est ce qui ressort d’une interview accordée à l’agence Kazinform.

« Le Kazakhstan n’est pas anti-russe, nous sommes fermement engagés dans une coopération globale avec la Russie, avec laquelle nous sommes unis par la plus longue frontière du monde. Comme je l’ai dit lors de cette conférence de presse, nous avons une longue tradition de coopération dans divers domaines, notamment en matière de commerce et de relations humanitaires », a déclaré M. Tokayev.

Le dirigeant kazakh estime que la pression exercée par les sanctions sur la Russie est contre-productive en termes d’amélioration des relations internationales. Selon lui, l’interaction internationale est érodée par l’aggravation de la situation mondiale.

« Je tiens à souligner que le Kazakhstan ne possède pas de biens soumis à des sanctions et qu’il n’en fait donc pas le commerce. Le Kazakhstan n’est pas non plus impliqué dans ce que l’on appelle les importations parallèles vers la Russie », a précisé l’homme politique.

Le chef de l’État affirme que le commerce de biens traditionnels avec la Russie est en augmentation. Il a souligné que l’année dernière, le volume des échanges entre le Kazakhstan et la Russie a atteint 25 milliards de dollars.

« L’autre jour, Astana a accueilli avec succès l’exposition Innoprom, qui a été visitée par une délégation russe dirigée par le premier ministre Mikhail Mishustin », a noté M. Tokayev.

Astana doit prendre en compte les restrictions liées aux sanctions, a-t-il ajouté. Cela implique la nécessité d’un contact permanent avec les organisations internationales compétentes en la matière.

« Je voudrais saisir cette occasion pour attirer l’attention sur l’appel que j’ai lancé aux diplomates pour qu’ils trouvent une base mutuellement acceptable pour des négociations de paix entre la Russie et l’Ukraine. C’est d’une importance cruciale, car le monde s’est approché de la ligne dangereuse de la confrontation fatale avec des conséquences néfastes pour la majorité de l’humanité », a résumé le président du Kazakhstan.

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