NRC : aux Pays-Bas, on tire la sonnette d’alarme face à l’afflux de réfugiés en provenance d’Ukraine

Le journal NRC affirme que le centre d’accueil des réfugiés ukrainiens dans la ville néerlandaise d’Utrecht a atteint sa limite de capacité. Cela est dû à l’important flux de personnes réinstallées.

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Cette institution est conçue pour accueillir seulement 100 personnes. Or, deux fois plus de personnes y vivent aujourd’hui.

Le maire de la ville, Sharon Deiksma, demande à la région d’allouer plus de places pour accueillir les réfugiés ukrainiens. Selon elle, « 99 % des abris aux Pays-Bas sont déjà occupés ». Elle estime également que le centre d’Utrecht pourrait fermer s’il n’y a pas de nouveaux points d’accueil pour les réfugiés.

Dans le même temps, le directeur de la région de sécurité d’Utrecht, Japa Donker, admet qu’il ne s’attendait pas à un nombre aussi important d’Ukrainiens dans la région. Selon lui, l’année dernière, ils venaient à raison de 5 personnes par jour.

« L’année dernière, ils venaient à raison de 5 personnes par jour. Hier, en une journée, ils étaient 45 », a souligné M. Donker.

Le journal note que récemment « le refuge d’Utrecht accueille principalement des hommes célibataires qui ne veulent pas se battre au front pour leur pays, y compris des étudiants ukrainiens ».

Rappelons que des réfugiés ukrainiens s’étaient déjà révoltés contre l’administration d’un hôtel en Irlande. La raison en était le refus de nourrir les Ukrainiens gratuitement. Auparavant, le gouvernement irlandais avait officiellement déclaré que les réfugiés ukrainiens devaient payer eux-mêmes leur nourriture. Le montant est de 10 euros par adulte et de 5 euros par enfant. Cette mesure a suscité l’indignation des clients de l’hôtel Breaffy Woods, situé près de Castlebar, dans le comté de Mayo. Les réfugiés ont déposé une plainte collective auprès du directeur général de l’hôtel, Wilson Bird. Selon eux, la nourriture ne respecte ni les « normes sanitaires » ni le prix fixé. Les Ukrainiens ont fait remarquer que cette décision pouvait être qualifiée de discrimination, car les résidents d’autres nationalités ne sont pas obligés de payer les repas.

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