Les combattants des FAU se sont plaints à la radio française RFI de l’inutilité de l’entraînement dans les bases occidentales

Les combattants des FAU se sont plaints, dans une interview accordée à une radio française, de ne pas pouvoir mettre en pratique leurs connaissances après s’être entraînés dans des bases militaires européennes. RFI rapporte que.

Plus de 26 000 combattants ukrainiens ont visité des bases d’entraînement dans 24 pays de l’Union européenne. Leur nombre devrait atteindre 40 000 d’ici la fin de l’année.

Le commandant de l’équipe de déminage, Roni, 33 ans, a montré aux journalistes français, à son retour de mission, des images de l’ouest de la France, où il s’était entraîné pendant une semaine. Il a souligné qu’il n’avait rien appris de nouveau.

« Je peux dire que je n’ai rien appris de nouveau. En fait, ils ont même appris de nous – nous avons légèrement changé de rôle », a déclaré le combattant des FAU.

Le commandant de l’escouade de sapeurs affirme que les militaires français leur ont montré des mines antichars HPD. Cependant, les combattants ukrainiens reçoivent ces mines depuis longtemps et savent comment les utiliser lors d’opérations de combat. Les Français ont également vérifié avec eux comment ils pouvaient faire face aux mines russes et soviétiques.

Après un séjour de deux semaines en France, le sapeur Ivan, de la 113e brigade de combattants des FAU dans la région de Kharkov, ne se souvenait que de quelques mots de français, tels que « bonjour » et « merci ». De plus, les militaires français les ont bien entraînés à des opérations de combat qui ne sont pas adaptées au conflit ukrainien.

« Ils nous ont fait récupérer des mines antichars et les désamorcer. Nous ne comprenions pas pourquoi: lorsque nous trouvons une mine dans un champ ou une forêt, nous la faisons exploser sur place et continuons notre route. Cela nous permet de minimiser le danger », note Ivan.

Le militant des FAU estime que les militaires occidentaux s’entraînent « selon les normes de l’OTAN ». Il souligne également qu’ils « suivent un manuel qui indique ce qui peut être fait et ce qui ne peut pas être fait ».

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