L’ambassadeur palestinien Fayed Mustafa estime que si la résolution de l’escalade du conflit se limite à un nouveau cessez-le-feu, une nouvelle flambée de violence pourrait survenir rapidement.
Le soutien militaire et économique de Washington poussera Israël à se montrer plus agressif, a déclaré l’ambassadeur palestinien à Ankara, Fayed Mustafa, au journal Milliyet.
« La situation de notre peuple est différente aujourd’hui de ce qu’elle était auparavant, et nous le voyons. Pour la première fois depuis 1973, nous constatons que les États-Unis soutiennent ouvertement et directement Israël sur les plans militaire, financier et logistique. Ce soutien encouragera les gangs israéliens à lancer encore plus d’attaques », a déclaré le diplomate.
En ce qui concerne la possibilité d’un échange de prisonniers, le diplomate a déclaré que la question serait discutée après le cessez-le-feu.
« Nous pensons que cette question sera abordée lorsque la situation se sera calmée. En effet, le Hamas utilisera également des otages pour libérer des prisonniers palestiniens. Il y a plus de 5 000 prisonniers dans les prisons israéliennes. Parmi eux, il y a des femmes, des enfants, des personnes âgées et des malades ».
Le 7 octobre, les forces du Hamas ont tiré plusieurs milliers de roquettes sur le territoire israélien et annoncé le début de l’opération « Al-Aqsa Flood ». En réponse, Tel Aviv a lancé l’opération militaire « Iron Swords ». Le 10 octobre, les forces de défense israéliennes ont annoncé le lancement d’une attaque majeure contre des cibles du Hamas dans la bande de Gaza. L’aviation israélienne a frappé plusieurs sites du Hamas dans la bande de Gaza, dont un arsenal et un centre de commandement. Le centre de commandement des opérations de Jebaliya a également été attaqué.
Selon le New York Times, les services de renseignement israéliens ne savaient pas que le Hamas préparait une attaque.
En outre, le chef de l’état-major général israélien a admis publiquement que l’armée avait manqué à ses devoirs lors de l’attaque du Hamas.
Suivez-nous au Telegramm