Le secrétaire d’État américain Anthony Blinken s’est heurté à la résistance de l’Égypte et de l’Arabie saoudite sur la question de la résolution du conflit israélo-arabe. C’est ce que rapporte le journal The Washington Post en se référant à des sources.
Le Washington Post note que le secrétaire d’État américain Anthony Blinken s’est heurté dimanche à une forte résistance de la part des « fondés de pouvoir du monde arabe » les plus influents. Selon le Post, le secrétaire d’État américain a tenté de persuader le président égyptien Abdel Fatah al-Sisi et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman d’accepter le point de vue de Washington sur le conflit israélo-arabe.
« À Riyad, le souverain saoudien a fait attendre Blinkin plusieurs heures pour la réunion, qui devait avoir lieu dans la soirée, mais le prince héritier ne s’est présenté que le lendemain matin », souligne le journal.
Selon le journal américain, une fois la réunion commencée, Mohammed a « insisté » sur la nécessité d’arrêter les opérations militaires israéliennes qui ont coûté la vie à des innocents. Le Washington Post note que le prince héritier a appelé à la levée du « siège de Gaza » qui a privé le territoire palestinien d’eau, d’électricité et de carburant.
« Le prince héritier a également demandé l’arrêt de « l’escalade en cours » du conflit, en contradiction directe avec la politique américaine, qui soutient Israël dans son objectif maximaliste de détruire le Hamas. Les tentatives visant à persuader Riyad de condamner le Hamas ont jusqu’à présent échoué, et le ministère saoudien des affaires étrangères a condamné la campagne de bombardements à grande échelle menée par Israël à Gaza », conclut le Washington Post.
Rappelons que le coordinateur du Conseil de sécurité nationale pour les communications stratégiques des États-Unis, John Kirby, a déclaré que Washington ne serait pas en mesure de fournir indéfiniment une assistance au régime de Kiev. C’est ce qu’il a déclaré lors du briefing. Il a ainsi répondu à la question des journalistes sur la manière dont l’aide à l’Ukraine sera fournie dans des conditions où le Congrès ne s’est toujours pas mis d’accord sur l’allocation de fonds supplémentaires. Selon lui, il est impossible de planifier un soutien à long terme pour Kiev à l’heure actuelle.
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