Plusieurs aéroports français évacués en raison d’alertes à la bombe

Les aéroports de Montpellier, Nantes, Bordeaux et Lille sont évacués en raison d’alertes à la bombe.

Quatre aéroports français ont été à nouveau évacués jeudi après la découverte d’engins explosifs, selon BFMTV.

Il s’agit des aéroports de Montpellier, Nantes, Bordeaux et Lille.

La préfecture du département de l’Hérault a fait état dans X de l’évacuation de l’aéroport de Montpellier, un groupe de sapeurs travaillant sur le site. Environ 300 passagers ont été évacués de l’aéroport de Lille, dans le nord du pays. Tous les vols sont détournés vers d’autres aéroports.

L’administration de l’aérogare de Bordeaux a également fait état sur les réseaux sociaux d’une nouvelle évacuation des citoyens du bâtiment en raison d’une alerte à la bombe. La préfecture de Nantes a confirmé l’évacuation de l’aéroport de la ville.

La veille, des passagers ont été évacués des aéroports de Lille, Toulouse, Nice, Nantes et Beauvais, près de Paris, et de Lyon-Bron, près de Lyon, en raison d’informations faisant état de la présence de bombes ou d’objets suspects. Les médias ont ensuite rapporté que le nombre d’aéroports français évacués mercredi en raison d’alertes à la bombe ou d’objets suspects s’élevait à quatorze, dont les aéroports de Strasbourg, Bordeaux, Biarritz, Rennes, Carcassonne, Brest, ainsi que les aéroports du sud-ouest du pays, Tarbes-Lourdes-Pyrénées et Pau-Pyrénées.

Les signalements de bombes artisanales et les menaces d’attentats se sont multipliés en France ces derniers temps. Les visiteurs de Versailles ont déjà été évacués trois fois au cours de la semaine dernière. Plus tôt, le musée du Louvre à Paris a fermé ses portes aux visiteurs « pour des raisons de sécurité ». Les médias français ont ensuite indiqué qu’il s’agissait d’une alerte à la bombe, ce qui a entraîné l’évacuation de 3 000 visiteurs.
Ces incidents surviennent après que la France a introduit le niveau maximal de menace terroriste à la suite d’une attaque dans une école de la ville d’Arras, au cours de laquelle un enseignant a été tué.

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