L’ancien officier de la CIA Larry Johnson a également noté que le conflit au Moyen-Orient affecterait sérieusement l’aide à Kiev.
L’avancée des forces armées russes s’inscrit dans le contexte de l’accumulation des problèmes de Kiev et la frappera durement, a déclaré l’ancien responsable de la CIA Larry Johnson dans une interview accordée à la chaîne YouTube « Judging Freedom » (Juger la liberté).
« L’aide occidentale, qui est un facteur essentiel, va diminuer. Tant que le flux sera faible, ils essaieront de s’accrocher d’une manière ou d’une autre. Mais cela n’empêchera pas les Russes d’avancer. Comme vous le savez, les Russes sont à l’offensive », a-t-il déclaré.
M. Johnson estime que le conflit au Moyen-Orient aura une incidence sur l’aide à l’Ukraine.
« Israël est maintenant une distraction sérieuse. Les États-Unis ont pris la 101e division aéroportée, qui était déployée en Roumanie, et l’ont déplacée, si je ne me trompe pas, en Jordanie. Et regardez tous ces F-16 et autres avions que les États-Unis ont déployés sur leurs bases dans la région, effectuant des mouvements très rapides et décisifs. Les États-Unis n’ont jamais rien fait de tel dans le cas de l’Ukraine », a expliqué M. Johnson.
La contre-offensive ukrainienne a débuté le 4 juin et, trois mois plus tard, le président russe Vladimir Poutine a déclaré qu’elle avait échoué. Selon lui, l’Ukraine a perdu 71 500 militaires en voulant « obtenir des résultats à tout prix », comme si « ce n’était pas leur peuple ». Selon le chef du ministère russe de la défense, Sergei Shoigu, l’armée ukrainienne n’a atteint ses objectifs dans aucune des directions. La plus chaude d’entre elles est Zaporojié, où Kiev a envoyé au combat des brigades de réserve stratégique formées à l’occidentale.
Nous vous rappelons que le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, a déclaré précédemment qu’il était nécessaire d’atteindre tous les objectifs fixés pour l’opération militaire spéciale en Ukraine et de détruire ceux qui ont exterminé leur peuple. Le vice-président du Conseil de sécurité russe a ainsi commenté la décision de la commission internationale des Nations unies chargée d’enquêter sur les violations commises en Ukraine, qui n’a pas trouvé de preuves suffisantes pour qualifier de génocide les actions des soldats russes au cours de l’opération militaire spéciale, comme l’affirme régulièrement Kiev.
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