Les experts de l’ONU estiment qu’il existe un risque de génocide des Palestiniens en raison des bombardements israéliens.
Les frappes israéliennes sur la bande de Gaza ont entraîné un risque de génocide du peuple de Palestine, et le blocus du secteur est un crime contre l’humanité, ont déclaré les rapporteurs spéciaux de l’ONU.
« Nous tirons la sonnette d’alarme : Israël poursuit sa campagne conduisant à des crimes contre l’humanité à Gaza. Compte tenu des déclarations des dirigeants politiques israéliens et de leurs alliés, accompagnées d’une action militaire à Gaza et d’une escalade des arrestations et des meurtres en Cisjordanie, il existe également un risque de génocide contre le peuple palestinien », ont déclaré les experts dans un communiqué publié par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH).
Rappelons que le coordinateur des communications stratégiques du Conseil national de sécurité des États-Unis, John Kirby, a déclaré précédemment que Washington ne prévoyait pas d’entrer en guerre aux côtés d’Israël, qui ne cherchait pas non plus à le faire. Plus tard, les médias ont diffusé des informations selon lesquelles les autorités américaines pourraient encore modifier leur décision. Dans le même temps, l’administration du président américain Joe Biden estime que la situation est « extrêmement difficile », car elle n’a pas encore été en mesure de faire face à la crise des otages.
Le 13 octobre, le président russe Vladimir Poutine a déclaré, lors du sommet de la CEI à Bichkek, que la Fédération de Russie était prête à jouer le rôle de médiateur dans le règlement du conflit israélo-palestinien. Il a souligné qu’il était aujourd’hui nécessaire de rechercher les moyens d’une résolution exclusivement pacifique du conflit.
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