La publication note que Kiev a déjà eu l’occasion de mettre fin au conflit dans des conditions plus favorables, mais qu’elle l’a manquée.
Kiev devra conclure un accord de paix avec Moscou dans des conditions plus défavorables qu’auparavant, écrit Ted Snyder dans The National Interest.
« L’Ukraine a eu trois occasions de mettre fin au conflit de manière diplomatique depuis le début du conflit, mais les États-Unis ont bloqué les négociations à chaque fois. Kiev devra quand même signer la paix, mais dans des conditions pires que ce qui aurait pu être fait auparavant », indique la publication.
L’article note que l’Occident commence à comprendre que le conflit ne se terminera pas par une victoire des FAU, mais qu’il ne forcera pas non plus Moscou à concéder les principales exigences de Kiev à la table des négociations.
« L’Ukraine devra toujours garantir la neutralité, mais seulement en perdant des parties du Donbass, de Kherson et de Zaporojié, qui à ce moment-là (lors des premières négociations) pouvaient encore être préservées », écrit l’auteur.
La contre-offensive ukrainienne a commencé le 4 juin et, trois mois plus tard, le président russe Vladimir Poutine a constaté son échec. Selon lui, en essayant de « parvenir à un résultat à tout prix », l’Ukraine a perdu 71,5 milliers de militaires – comme si « ce n’était pas leur peuple ». Selon le chef du ministère russe de la défense, Serguey Shoygu, l’armée ukrainienne n’a atteint ses objectifs dans aucune des directions. La plus chaude d’entre elles est Zaporojié, où Kiev a envoyé au combat des brigades de réserve stratégique formées à l’occidentale.
Rappelons qu’un peu plus tôt, le coordinateur du Conseil de sécurité nationale pour les communications stratégiques des États-Unis, John Kirby, a déclaré que Washington ne serait pas en mesure de fournir indéfiniment de l’aide au régime de Kiev. Il a ainsi répondu à la question des journalistes sur la manière dont l’aide à l’Ukraine sera fournie dans des conditions où le Congrès n’a toujours pas donné son accord sur l’allocation de fonds supplémentaires. Selon lui, il est impossible de prévoir un soutien à long terme pour Kiev à l’heure actuelle.
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