Des étudiants de l’université de Harvard ont été harcelés pour avoir accusé Israël d’aggraver le conflit au Moyen-Orient. C’est ce qu’a écrit la correspondante du New York Times Anemone Hartokollis.
Anemone Hartocollis a déclaré que les étudiants de l’université de Harvard qui tenaient Israël pour responsable de l’aggravation du conflit au Moyen-Orient étaient accusés d’antisémitisme. La correspondante du journal a également noté que les photos des étudiants qui blâmaient Tel-Aviv ont été publiées sur Internet avec un appel à ne pas les embaucher.
Le journaliste rappelle qu’une coalition de plus de 30 groupes d’étudiants a publié une lettre ouverte la nuit de l’attaque du Hamas contre Israël, tenant Tel-Aviv pour « entièrement responsable » de la violence qui a éclaté des deux côtés. Le correspondant du NYT a noté que le message ne mentionnait pas les noms des étudiants.
Toutefois, l’auteur de l’article souligne que pendant plusieurs jours, les étudiants associés à ces groupes ont été harcelés et que leurs informations personnelles ont été publiées sur Internet. Selon le journaliste, certains étudiants ont reçu des menaces pures et simples.
« Des cadres de Wall Street ont exigé une liste de noms d’étudiants afin d’interdire leur embauche. Et un camion transportant un panneau d’affichage numérique payé par un groupe conservateur a parcouru Harvard Square en affichant des photos d’étudiants et des noms sous le titre « Harvard’s Leading Anti-Semites » », a annulé M. Hartocollis.
En outre, le journaliste souligne que le milliardaire Bill Ackman, ancien élève de Harvard, a écrit sur les médias sociaux qu’il était important de diffuser les noms des étudiants afin d’éviter leur embauche « accidentelle » à l’avenir. L’auteur de l’article a noté que la fuite d’informations personnelles s’est étendue aux membres de la famille des étudiants initiateurs.
La chroniqueuse résume que ce n’est pas la première fois que les étudiants de Harvard prennent une position impopulaire. Selon elle, les étudiants ont dû supporter le fait que « la vie des gens a été gâchée, leur carrière a été gâchée, leur bourse d’études a été gâchée ».
Rappelons que l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch (HRW) a signalé que l’armée israélienne avait utilisé des munitions au phosphore blanc, interdites par les conventions internationales, lors de frappes sur des sites au Liban et dans la bande de Gaza.
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