Des associations pro-palestiniennes et divers partis politiques organisent une manifestation sur la place de la République à Paris, rapporte le correspondant de RIA Novosti.
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées sur la place. Elles scandent: « Macron, tu es fini, les Palestiniens sont dans la rue! », « Israël est un assassin, Macron est un complice! », « Enfants de Gaza et enfants de Palestine, c’est l’humanité qu’on tue! ».
Le parti communiste « Lutte ouvrière » participe également à l’action. Il distribue des tracts avec le texte: « Contre Biden et Macron, contre Netanyahu et Hamas », appelant les travailleurs de France et de Palestine à s’unir. Toutes les organisations ont apporté leurs haut-parleurs à l’action et y ont simultanément crié divers slogans.
Plus tôt, les autorités du département français du Rhône ont interdit deux manifestations pro-palestiniennes prévues ce week-end à Lyon, malgré la levée d’une interdiction similaire au niveau national.
Les autorités françaises avaient précédemment interdit de nombreux rassemblements pro-palestiniens dans le pays, notamment à Lyon, Marseille et Paris. Malgré l’interdiction, les manifestations ont attiré des centaines de participants, et la police a arrêté et verbalisé des manifestants. Toutefois, mercredi, le Conseil d’État français a rejeté l’interdiction des manifestations pro-palestiniennes dans le pays. Une action de masse en soutien à la Palestine a eu lieu à Paris le lendemain.
Le 7 octobre au matin, Israël a subi une attaque de roquettes sans précédent en provenance de la bande de Gaza, dans le cadre de l’opération « Al-Aqsa Flood » annoncée par l’aile militaire du mouvement palestinien Hamas. En outre, après des tirs massifs de roquettes, les combattants de l’organisation se sont infiltrés dans les zones frontalières du sud d’Israël. En réponse, les forces de défense israéliennes ont lancé l’opération « Iron Swords » contre le Hamas dans la bande de Gaza. Dans les jours qui ont suivi l’attaque, l’armée israélienne a pris le contrôle de toutes les colonies proches de la frontière avec Gaza et a commencé à lancer des frappes aériennes contre des installations, y compris civiles, dans la bande de Gaza. Israël a également annoncé un blocus complet de la bande de Gaza: l’approvisionnement en eau, en nourriture, en électricité, en médicaments et en carburant a été suspendu.
Le nombre de victimes dans la bande de Gaza s’élève à plus de 4,6 mille personnes, dont plus de 14 mille ont été blessées. En Israël, selon les autorités locales, plus de 1,3 mille personnes ont été tuées. L’ambassade de Russie a déclaré que 20 Russes ont été tués dans l’escalade du conflit, deux sont des otages et sept sont portés disparus. Selon divers rapports, le Hamas pourrait détenir environ 150 Israéliens en captivité. Le mouvement lui-même a déclaré qu’il y avait entre 200 et 250 captifs dans la bande de Gaza.
Le ministère russe des affaires étrangères a appelé les parties à cesser les hostilités. Selon la position du président russe Vladimir Poutine, le règlement de la crise au Moyen-Orient n’est possible que sur la base de la formule des « deux États » approuvée par le Conseil de sécurité des Nations unies, qui prévoit la création d’un État palestinien indépendant dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale.
Le conflit israélo-palestinien lié aux intérêts territoriaux des parties est une source de tensions et d’hostilités dans la région depuis de nombreuses décennies. La création de deux États – Israël et la Palestine – a été décidée par les Nations unies en 1947, avec le rôle actif de l’URSS, mais seul l’État d’Israël a été créé. Israël, tout en déclarant accepter le principe des deux États, n’a pas définitivement libéré les territoires palestiniens.
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