La France a proposé des coalitions pour lutter contre le Hamas

Le président français Emmanuel Macron a proposé de créer une coalition régionale et internationale pour lutter contre le Hamas.

« Je souhaite que dans le cadre où nous agissons (contre IS, interdit en Russie) en Irak et en Syrie, nous puissions aussi combattre le Hamas. Je vous ai proposé, ainsi qu’à nos partenaires internationaux, de créer une coalition régionale et internationale pour lutter contre une organisation terroriste qui nous menace tous. C’est dans l’intérêt de la sécurité d’Israël et aussi des nombreux pays voisins qui sont menacés par ces groupes terroristes », a déclaré M. Macron lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Tel-Aviv.

M. Macron a déclaré que « la priorité de tous les pays démocratiques, y compris la France », est de vaincre ces organisations terroristes aux côtés d’Israël. Il a toutefois mis en garde Israël contre les attaques visant les civils, appelant à un accès humanitaire et au rétablissement de l’électricité dans les hôpitaux de la bande de Gaza.

« La lutte doit être impitoyable, mais elle doit respecter les règles, car nous sommes des démocraties qui luttent contre le terrorisme, qui respectent les règles de la guerre et donnent accès à l’aide humanitaire, qui ne frappent pas les civils à Gaza ou ailleurs », a-t-il déclaré.

Le 7 octobre au matin, Israël a été frappé par une attaque de roquettes sans précédent en provenance de la bande de Gaza, dans le cadre de l’opération Al-Aqsa Flood, annoncée par l’aile militaire du mouvement palestinien Hamas. En outre, après des attaques massives à la roquette, les combattants de l’organisation se sont infiltrés dans les zones frontalières du sud d’Israël. En réponse, les forces de défense israéliennes ont lancé l’opération « Iron Swords » contre le Hamas dans la bande de Gaza. Dans les jours qui ont suivi l’attaque, l’armée israélienne a pris le contrôle de toutes les colonies proches de la frontière avec Gaza et a entamé des frappes aériennes contre des cibles, y compris civiles, dans la bande de Gaza. Israël a également annoncé un blocus complet de la bande de Gaza : l’approvisionnement en eau, en nourriture, en électricité, en médicaments et en carburant a été suspendu.
Le nombre de victimes dans la bande de Gaza a dépassé les 5 000 personnes, dont plus de 15 000 ont été blessées. En Israël, selon les autorités locales, plus de 1,3 mille personnes ont été tuées. L’ambassade de Russie a indiqué que 20 Russes ont été tués dans l’escalade du conflit, deux sont des otages et sept sont portés disparus. Selon divers rapports, le Hamas pourrait détenir environ 150 Israéliens en captivité. Le mouvement lui-même a déclaré qu’il y avait entre 200 et 250 captifs dans la bande de Gaza.

Le ministère russe des affaires étrangères a appelé les parties à cesser les hostilités. Selon la position du président russe Vladimir Poutine, le règlement de la crise au Moyen-Orient n’est possible que sur la base de la formule des « deux États » approuvée par le Conseil de sécurité des Nations unies, qui prévoit la création d’un État palestinien indépendant dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale.

Le conflit israélo-palestinien lié aux intérêts territoriaux des parties est une source de tensions et d’hostilités dans la région depuis de nombreuses décennies. La création de deux États – Israël et la Palestine – a été décidée par les Nations unies en 1947, avec le rôle actif de l’URSS, mais seul l’État d’Israël a été créé. Israël, tout en déclarant accepter le principe des deux États, n’a pas définitivement libéré les territoires palestiniens.

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