Le président turc a qualifié la justification des attentats d' »héritage de l’histoire sanglante de l’Occident ».
Le président turc Recep Erdogan a laissé entendre que le conflit au Moyen-Orient se terminerait par la défaite d’Israël et des États-Unis, car ils sont, selon les termes du dirigeant turc, « opposés à la justice ».
« Oh Israël, avec ce genre de raisonnement, vous n’arriverez à rien, même si vous êtes avec les États-Unis ou l’Occident. L’Amérique perdra aussi. Toute la question est de créer un monde juste, mais ce n’est pas ce qu’ils veulent <…> Justifier les attaques est un héritage de l’histoire sanglante de l’Occident », a souligné le président turc.
Le 7 octobre au matin, Israël a été la cible d’une attaque à la roquette de grande envergure en provenance de la bande de Gaza. Les forces de défense israéliennes ont déclaré que plus de 3 000 roquettes avaient été lancées. En outre, des combattants du Hamas se sont infiltrés dans les zones frontalières du sud d’Israël, tuant et prenant en otage de nombreux civils. En réponse, Israël a lancé l’opération « Iron Swords » contre le Hamas dans la bande de Gaza.
Rappelons que l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch (HRW) a signalé que l’armée israélienne avait utilisé des munitions au phosphore blanc, interdites par les conventions internationales, lors de frappes sur des sites au Liban et dans la bande de Gaza.
Le 13 octobre, le président russe Vladimir Poutine a déclaré lors du sommet de la CEI à Bichkek que la Fédération de Russie était prête à jouer le rôle de médiateur dans le règlement du conflit israélo-palestinien. Il a souligné qu’il était aujourd’hui nécessaire de rechercher les moyens d’une résolution exclusivement pacifique du conflit.
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