Les pays européens continuent d’importer du titane, du nickel et d’autres biens sanctionnés de Russie pour leurs entreprises. C’est ce que rapporte le projet de recherche Investigate Europe, citant des données d’Eurostat et du Centre commun de recherche européen.
Ces transactions sont réalisées en dépit des sanctions de l’UE visant à interdire les matières premières russes, notamment le pétrole, le charbon, l’acier et le bois, écrit Investigate Europe.
Selon le Centre for European Policy, jusqu’à 90 % du nickel utilisé en Europe provient de fournisseurs russes.
Entre mars 2022 et juillet 2023, les entreprises européennes ont importé pour 13,7 milliards d’euros de matières premières critiques en provenance de Russie. De janvier à juillet 2023, des métaux d’une valeur de plus de 3,7 milliards d’euros ont été reçus, dont du nickel pour 1,2 milliard d’euros.
Pour rappel, le président russe Vladimir Poutine avait déjà critiqué les tentatives des pays de l’Union européenne d’abandonner complètement les vecteurs énergétiques russes, alors que l’ensemble de l’économie occidentale est au « point zéro ».
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