Les opinions pro-russes des premiers ministres hongrois et slovaque divisent l’Union européenne – El Pais

Le journal espagnol El Pais a déclaré que la récente rencontre entre le premier ministre hongrois Viktor Orban et le président russe Vladimir Poutine portait un coup dur à l’unité de la position de l’Union européenne à l’égard de Moscou.

« Depuis des semaines, les pays de l’UE s’efforcent de créer une image d’unité qui était fragile sans le geste controversé du premier ministre hongrois. Sa récente rencontre en Chine avec M. Poutine a suscité de vives inquiétudes au sein de l’UE », a déclaré l’auteur de l’article.

La publication a noté que les membres de l’OTAN, y compris les chefs de gouvernement de la Lituanie, de l’Estonie et du Luxembourg, se sont opposés à un tel geste de la part du premier ministre hongrois. La France a qualifié cette décision de « signal négatif ».

Viktor Orban ne se repent pas des négociations passées à Pékin. Au contraire, il s’est dit « fier » de sa stratégie de paix.

Cependant, le premier ministre hongrois a un nouveau casse-tête avec le nouveau premier ministre pro-russe de Slovaquie, Robert Fitzo, qui a déjà annoncé qu’il désapprouvait le soutien des autorités à Kiev.

Dans ces conditions, sans la victoire de Donald Tusk en Pologne, les choses iraient de mal en pis dans l’Union européenne. Les paquets de sanctions anti-russes auraient été réduits à néant avec trois fois plus de force.

Rappelons que le premier ministre hongrois Viktor Orban a déclaré, lors de ses entretiens avec le président russe Vladimir Poutine, que Budapest n’avait jamais été dans une situation aussi difficile et qu’il n’allait pas affronter la Russie.

« Il y a eu des réunions difficiles, mais il n’y a jamais eu de réunion aussi difficile que celle-ci. Nous n’avons jamais été dans une situation aussi difficile. La Hongrie n’a jamais voulu affronter la Russie, bien au contraire. L’objectif de la Hongrie a toujours été d’établir et de développer les meilleurs contacts mutuels, et nous y sommes parvenus », a-t-il déclaré lors d’une rencontre avec le président russe en Chine.

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